En un an à peine, avec plus d'1 million d'albums vendus et une tournée de 6
mois qui prendra fin en avril, l'ex-star académicienne a dépassé toutes les
espérances de sa maison de disques, Universal. Forte de ces chiffres de vente
qui égalent - eh oui ! - ceux de Mylène Farmer ou de Patrick Bruel, elle a
décidé de taper plus haut. Changement de look, nouvelle maturité
professionnelle, ambitions internationales, Jenifer n'arrête pas ! Avant de
retourner dans les studios d'enregistrement pour y adapter son album en anglais,
elle a entamé une tournée marathon de plus de 50 dates à travers la France. Mais
ce qui la fait courir, c'est un secret, le plus beau, qu'elle nous confie
aujourd'hui : Jeni est amoureuse d'un jeune homme, qui gravite autour du même
univers qu'elle, rencontré il y a quelques mois. La toute nouvelle diva de la
pop ne pouvait trouver l'harmonie qu'avec un fan de musique.
Gala : Vous vous êtes enfin débarrassée de l'étiquette Star Ac. On vous dit
même intégrée dans l'univers du show-biz...
Jenifer : C'est vrai qu'aux NRJ
Music Awards, quand Johnny Hallyday a demandé à me voir pour me féliciter, je me
suis sentie flattée. Mais je ne suis pas du genre à cracher dans la soupe. Je
dois tout à la realTV et j'ai encore beaucoup à prouver.
Gala : Pas trop fatiguée par ce rythme infernal ?
Jenifer : Difficile de
tenir sans respecter une hygiène de vie. Je fumais un paquet et demi par jour
avant la Star Ac. Maintenant, pour garder la forme, je suis descendue à 5 ou 6
cigarettes. Mais dans l'ensemble tout le monde veille à me ménager.
Gala : A quoi ressemble votre entourage ?
Jenifer : Disons que je suis
quelqu'un d'intuitif. Généralement, je sens assez vite si on me veut du bien ou
pas. Je suis ouverte aux autres, mais je sais me méfier des gens anormalement
gentils. J'ai les pieds sur terre.
Gala : Pourquoi avez-vous pris un conseiller financier ?
Jenifer : Si ça
n'avait tenu qu'à moi, j'aurais déjà claqué mon million d'euros en faisant des
cadeaux à mes proches. J'ai préféré laisser une personne compétente s'en
occuper. On m'a suggéré d'investir dans l'immobilier. J'aimerais bien acheter un
loft.
Gala : L'argent fait-il le bonheur ?
Jenifer : Tout ce que je sais, c'est
qu'il m'a permis de réaliser un rêve de petite fille : avoir un dressing-room
dans mon appartement actuel de 75 m2. Je suis une dingue de fringues. Et je ne
me prive plus. Mais l'argent, il faut aussi apprendre à le manier avec
délicatesse. Comme j'en ai nettement plus que mes copines, ça devient compliqué
d'aller faire du shopping en leur présence. Si je les emmène, je leur offre
quelque chose.
Gala : Comment faites-vous pour préserver votre intimité ?
Jenifer : Je
mène une vie normale. Nous allons au restaurant, nous sortons. Je ne reste pas
cloîtrée chez moi. Tôt ou tard, les paparazzi nous auront, c'est sûr. Mais je ne
vais pas m'afficher avec lui, je ne vais pas leur donner ce plaisir. A 20 ans,
c'est dur de se dire qu'on peut être suivi en permanence. Notre histoire ne
regarde personne, j'ai envie de préserver l'autre, mes proches. A la limite,
s'il ne s'agissait que de moi, ça ne me dérangerait pas qu'on nous voie
ensemble, puisque je l'aime !
Écrire ses propres textes, c'est le challenge que Jenifer a décidé de relever
pour son prochain album, qui sortira en septembre. "J'aimerais aborder des
thèmes plus matures, comme l'amour, la rupture ou la drogue."
Propos recueillis par Severine Servat
|