LeSoir.be du 03/12/04
- Jenifer, la nouvelle petite fiancée des Français
PORTRAIT
On
pourrait lui en vouloir, à Jenifer Dadouche-Bartoli. Son seul prénom et
sa victoire à la première édition de la Star Academy synthétisent un
peu toute cette vogue de chansons jetables, de fausses stars d'un jour,
de télévision soi-disant réalité, de jeux cruels autant que stupides. Et
pourtant, on aime bien Jenifer. La petite a survécu à la
gloire factice. Elle aurait pu vite disparaître, broyée par le système
qui l'a forcée, au lendemain de sa victoire, à enchaîner avec un premier
album enregistré en un temps record, avec une tournée Star Ac qui a
rempli douze fois Forest National (faisant par la même occasion tomber
le record d'un certain Goldman !), et enfin, avec sa propre tournée.
Tout ça sur la seule année 2002. Et tout ça sans parler des dizaines de
sessions photo et d'apparitions télévisées obligées. La
fraîcheur et l'énergie pop des chansons de son premier album l'ont
finalement sauvée. Même si elle ne touche pas encore le public adulte,
très minoritaire à ses concerts, Jenifer a survécu aux funestes
prédictions de ceux qui ne misaient rien sur elle. Jenifer, un feu de
paille ? C'est sans compter sur un charme naturel et une simplicité
congénitale. Finalement, Jenifer ne serait-elle pas la nouvelle Sylvie
Vartan, cueillie également très jeune par la célébrité ? Il
y a, bien sûr, des dérapages, comme toutes ces photos faisant d'elle la
nouvelle bimbo des ados. Harcelée sans cesse par un prof de la Star Ac
qui exigeait d'elle de perdre quelques kilos, la petite Jenifer s'est
transformée en jolie jeune fille aux proportions parfaites. Ses cheveux
noirs de jais ne sont pas seuls à la distinguer de Lorie, ce clone
français de Britney Spears. Ses yeux d'enfant et son charisme font la
différence, l'apparentant davantage à une Brigitte Bardot. C'est Jenifer
qui joue aujourd'hui le rôle de petite fiancée des Français. Sauf que
Jenifer n'en fait qu'à sa tête et décide, début 2003, de tout arrêter et
de reporter sa deuxième tournée à fin 2004, le temps de mettre au
monde, à 21 ans, un petit Aaron. Harcelée par les
paparazzi, battant tous les records de couverture de magazines en tout
genre, Jenifer parvient à rester elle-même, grâce notamment à un
entourage professionnel qu'elle a renouvelé (regrettant de mauvais choix
picturaux, notamment) et une famille corse dont elle reste très proche. Jenifer
est une « success story », un conte de fées comme on les aime. Même les
Restos du Coeur, réservés aux vedettes de la chanson, lui ont vite
ouvert leurs portes, deux années de suite. Même ce bon vieux Johnny
Hallyday a tenu à l'adouber sur la scène de ses 60 ans, répondant ainsi
aux voeux très stratégiques de leur firme de disques commune :
Universal. Les Jean-Pascal, Nolwenn, Mario, Jérémy, Emma,
Elodie et autres Michal ont suivi, mais à côté de Jeni, tous sont des
nains. Jenifer, en vendant plus d'un million d'exemplaires de son
premier album, a tout de suite évolué dans une autre catégorie.
Préférant les Kyo ou Calogero aux Kapler et Veneruso de la variété,
Jenifer a tranché, réussissant l'exploit de plaire aux enfants tout en
chantant une pop très entraînante, très électrique. La
petite est honnête, voue un véritable culte aux enfants, qu'elle fait
bien de ne pas renier. Ne commettant pas l'erreur de Manau, par exemple.
Son large sourire et ses yeux pétillants masquent une sacrée bosseuse,
passionnée de musique mais aussi de vie familiale, d'envies simples et
de bonheur tranquille. REPÈRES 1982. Naissance, à Nice, le 15 novembre. 1997. Participe, à l'âge de 14 ans, à l'émission « Graines de star » sur M6. 2001. Participe à la première édition de « Star Academy », concours qu'elle remporte face à Mario, début 2002. 2002. Tournée « Star Academy » et sortie, dans la foulée, de son premier album, suivie d'une première tournée. 2003. Naissance de son fils, Aaron. Le père est le chanteur et musicien Maxim Nucci. 2004. Parution de son deuxième album, « Le passage », déjà double disque de platine.
THIERRY COLJON
Le Parisien du 27/11/04 -
Jenifer a
enthousiasmé son public
LE ZENITH (PARIS XIX e ), HIER SOIR. Jenifer. (LP/FREDERIC
DUGIT.)
LA « JENIFERMANIA » battait son plein, hier soir au Zénith, pour le retour,
deux ans après sa dernière scène à Paris, de la pionnière de la « Star Ac »,
devenue depuis une valeur montante de la chanson. Dans la salle bourrée à
craquer, un public d'adolescentes de 11 à 15 ans et de jeunes filles qui ont grandi avec elle
depuis la première édition de l'émission de TF 1. Jenifer
surgit dans un halo de lumières bleutées et de stroboscopes, fine liane en
pantalon de cuir et débardeur noirs.
Elle s'accroche au micro façon
rockeuse pour entonner « Ose » sur un rythme hard-FM. Les cris stridents
couvrent sa voix. C'est parti pour un concert assez sage et conventionnel, mais
parfaitement réglé, où la chanteuse va aligner tous les tubes qui ont jalonné
son début de carrière depuis le single « Au soleil », et la quasi-intégralité de
son deuxième CD « le Passage ». Le timbre de la voix est bien posé, les mélodies
sonnent juste. Jenifer arpente la scène à petits sauts en faisant participer son
public à son « plaisir de chanter ». Les spectateurs grimpent sur les chaises
sur les morceaux rapides. « Ce n'est peut-être pas encore une grande artiste au
même titre qu'un Bruel ou qu'un Renaud, mais on ne l'assimile plus à la
téléréalité. Elle a sa propre personnalité. Et puis, elle incarne tout ce que
les adolescentes voudraient devenir. Elle est jolie, elle est mariée, elle a un
gosse et elle a réussi », remarque Sarah, 17 ans, qui accompagne ses petites
soeurs et cousines. Jenifer ne manque d'ailleurs pas d'évoquer son bébé de 10
mois, Aaron, et son papa, le compositeur Maxime Nucci, au détour des chansons. «
Sa façon de chanter est généreuse », s'enthousiasme Emmanuelle, 16 ans. « Elle
manque encore un peu de présence, mais elle a quelque chose de plus que les
autres candidats de la Star Ac », admettent Jessica et Valentine, fans de
Patrick Bruel et de R n'b américaine. Jenifer a mûri. Elle s'offre même le luxe
de proposer une reprise de l'Américaine Suzan Vega, dont elle est « super fan »,
sans dérouter. Mais c'est sur ses ballades enlevées comme « C'est de l'or »,
composée par Calogero, que la fusion est la plus éclatante.
Hubert Lizé
Le Parisien (Beauvais) du 25/11/04
- Retour gagnant de Jenifer
BEAUVAIS, ELISPACE, HIER, 19 H 45. La lauréate de la Star Ac 1 n'a pas manqué
son rendez-vous avec ses 3 200 fans beauvaisiens. Pour son deuxième passage à
l'Elispace, Jenifer a montré que, même avec un nouveau look et des chansons plus
« rock », elle continue de faire rêver son public. Beauvais
- 3 200 fans acclament Jenifer
A 19 h
45, lorsqu'elle apparaît accroupie sur le côté gauche de la scène, Jenifer
reçoit une énorme ovation. L'Elispace de Beauvais s'embrase d'un seul coup et
les 3 200 spectateurs hurlent son nom. La jolie chanteuse niçoise commence son
show avec « Ose ». D'emblée, les riffs de guitare se font plus agressifs.
Jenifer avait promis « un vrai concert rock ». Elle tient parole. Lorsqu'elle
déclare être « très heureuse d'être ici », on frôle l'hystérie. Les jets, sur
scène, de peluches ou de lettres d'amour redoublent. Il faut dire que la plupart
des fans attendent ce rendez-vous depuis très longtemps. (...) Manon, Jessica, Elodie et Charlotte sont lycéennes à
Beauvais. A peine les cours finis, elles ont couru jusqu'à la salle. « C'est
la fille parfaite » « On est arrivées à 14 heures, on voulait absolument être
bien placées, déclarent-elles. Pour nous, Jenifer, c'est la fille parfaite. Elle
est formidable, elle a un mari, un bébé et elle chante. C'est le rêve pour nous.
» A la fin de la première chanson, Manon jette même un petit nounours blanc sur
scène. « Je sais qu'elle adore les peluches, alors je lui donne une des miennes
», explique-t-elle. Si le public de Jenifer est plutôt jeune, certains parents
ne sont pas mécontents d'accompagner leurs enfants. C'est le cas de Nathalie qui
a quitté Saint-Just-en-Chaussée à 9 h 30 pour être dès 10 heures devant
l'Elispace. « J'accompagne mais j'aime bien, avoue la maman. Nous sommes parties
ce matin car je voulais que les enfants soient bien placées. J'emmène ma fille,
ma nièce et la fille d'un ami. Nous, on suit la Star Ac en famille et on va même
voir les prime de TF 1 à la Plaine-Saint-Denis. Jenifer, c'est la deuxième fois
qu'on la voit à Beauvais. On était là en 2002 et on sera encore là la prochaine
fois. » A côté, Soraya, 9 ans, quasiment écrasée au premier rang, regarde son
idole avec de grands yeux éperdus d'amour. Pas de doute, Jenifer fait toujours
rêver.
Patrick Caffin
La République Centre du 22/11/04
- Dynamique, intimiste et pétillante, Jenifer s'épanouit
au soleil de son public
4200 spectateurs ont assiste, samedi, au concert
donné au Zénith.
"Merci du fond du coeur pour tout le bonheur
que vous m'apportez, merci beaucoup et à très vite".
Tels sont les mots que lance en fin de concert Jenifer
à ses fans avant de donner un intime "De vous à
moi" cloturant une seduisante ronde de quelques
dix-huit titres comportant de superbes hommages : sobre
Dirty man pour Laura Lee et Joss Stonn, lancinant Tom's
Diner pour Suzanne Vega, tendre C'est de l'or pour Calogero.
Ouvrant sa fête avec un Ose tout en douceur sous les
cris d'enthousiasme d'un public sous le charme et deboutdès
les premiers instants, Jenifer à la fois pop et rock,
s'empare de la scène avec un plaisir evident, dansant
et "sautant à pieds joints dans la vie" sous
la pluie des lumières d'un Zénith incandescent et fervent.
Au chapitre de l'appludimètre, outre l'enthousiame
pour ce Comme un yoyo plein de fraicheur, toute une
salle vibre pour un Chou boup sensuellement soul et
fleurant bon la biguine avec bulles de savons irisées
s'envolant au-dessus de premiers rangs qui se laissent
bercer au point de s'abandonner à chanter en choeur
avec l'artiste dont la jolie voix ondule aussi bien
que ses pas. Tour à tour intimiste (Celle que tu vois,
Donne moi le temps, Serre moi, Le passage), pétillanter
et mutine (Au soleil), Jenifer continue donc de lancer
bien des Mots qui résonnent et qui vont droit au coeur
sur des musique qui touchent en plein corps.
Bref, tout ce show de la chanteuse escortée de quatre
guitaristes, percussions et claviers, a bel et bien
répondu à l'invitation d'une première partie au "super
chaud" et à "l'enflammé de chez enflammé".
Il est vrai que Ginie Line, (...), avait le bustier de cuir et le libertin,
le rock et le blues imparables pour mettre de l'huile
sur le feu.
Jean-Dominique Burtin.
Merci
Lauren ;-)
Le
Parisien du 19/11/04 - Jenifer revient à Beauvais avec un nouveau spectacle
Après avoir gagné la première Star Academy, fait un bébé, sorti son deuxième album, Jenifer fait son grand retour sur scène. Elle sera mercredi soir à l'Elispace.
JENIFER BARTOLI est en train de prouver qu'il y a bien une
vie après la Star Ac. Lauréate de la première édition, la belle Niçoise a commencé sa carrière
en surfant sur le succès de l'émission. Son premier album s'est vendu à près d'un million d'exemplaires
et sa première tournée a été plébiscitée par le public.
Une réussite qui ne s'est d'ailleurs
jamais retrouvée chez les autres chanteurs issus de ce genre d'émission. Après avoir connu la
gloire, Jenifer a pris un peu de recul, le temps de faire un enfant. Trois ans et demi après
son irrésistible ascension, elle réapparaît sur le devant de la scène avec « le Passage », son
deuxième album, et une nouvelle tournée.
A quelques jours de sa venue à Beauvais, elle nous
livre quelques confidences sur elle, son métier, son spectacle, ses retrouvailles avec le public,
sa vie de mère de famille ou la télé. Sans renier son passé, Jenifer a changé.
Comment se passe
votre tournée ?
Jenifer .
Ça se passe vraiment très bien. On s'éclate, on rencontre le public.
Je suis en plein épanouissement. Ma tournée est très familiale, il y a des amis, mes musiciens.
Je suis là pour donner du plaisir aux gens, pour les faire rêver. Pour moi, la scène, c'est
comme un tapis volant. Et elle m'avait beaucoup manqué.
« Je me sens vraiment
artiste
aujourd'hui
»
Votre public a-t-il changé ?
C'est le même que lors de la première
tournée. Il est comme moi, il a grandi et pris deux ans de plus. J'espère d'ailleurs continuer
à grandir avec lui. En tout cas, l'accueil a été très bon.
Et votre nouveau spectacle ?
Contrairement
à la première tournée, c'est plus un concert qu'un spectacle musical. Il n'y a pas de mise en
scène, de danseurs ou de chorégraphie. J'ai juste choisi un décor fait de jeux de lumière et
de projections d'images. Je salue le travail de Dimitri et de Stéphane qui font chaque soir
des merveilles. Au niveau musical, le son est plus affirmé. J'ai pris plus de temps pour m'investir
dans le dernier album. Il a été pensé pour la scène et il sonne plus pop-rock en concert.
Vous
avez déclaré être une « artiste entre guillemets ».
Pour moi, ça débute maintenant, avec ce
deuxième album. Je suis consciente de la chance que j'ai eue. Je savoure. Je me sens vraiment
artiste aujourd'hui et j'ai envie qu'on m'aime pour ma musique. Je suis lucide, je sais qu'il
faut du temps pour ça.
Avec la Star Ac, vous avez tout connu. La gloire, le succès, la médiatisation.
Quel regard portez-vous sur votre jeune carrière ?
J'ai pris du recul par rapport à ce qui s'est
passé. Je le referais aujourd'hui, j'ai eu beaucoup de bonheur, fait de belles rencontres. J'ai
aussi fait quelques mauvais choix et dû subir une certaine surmédiatisation mais je ne renie
rien.
Vous regardez la Star Academy ?
Je regarde occasionnellement. En général,
le soir, je chante. Je trouve le casting homogène et plutôt réussi.
Vous êtes quasiment la seule
à avoir prolongé le succès dans l'émission.
C'est sans doute l'effet Star Ac 1 qui veut ça.
Je ne me pose pas la question et ne veux pas me la poser. Je me concentre sur ce que je fais.
Comment
conciliez-vous votre vie de mère et celle de chanteuse ?
Je fais comme toutes les mamans qui
travaillent. Je vis de ma passion et j'essaie de concilier ça au mieux pour ne pas chambouler
mon petit être. Je suis quand même très présente auprès de mon fils.
Votre meilleur souvenir
sur scène ?
J'en ai beaucoup de bons. Il y en a un qui est à la fois le pire et le meilleur.
Sur une date, à Dijon, j'étais très malade et je me suis retrouvée sur scène avec une extinction
de voix. Le public a été merveilleux et a chanté toutes les chansons. Ma voix est revenue à
la fin et je me suis sentie portée par le public. Ça reste mon plus beau souvenir.
Propos recueillis par Patrick Caffin
L'Ouest France du 13/11/04 -
La star académicienne Jenifer chante... au
soleil de Laval
Concert assis pour applaudir l'icône de la Star Academy. Laval
samedi 13 novembre 2004
Près de 1 900 fans sont venus applaudir le phénomène de la chanson française.
Des ados, mais aussi des parents conquis par la prestance de la chanteuse.
«
Porte-clef, poster de Jenifer... Demandez. » Les rabatteurs parcourent les rangs
de chaises dans la salle polyvalente de Laval. Pendant ce temps, Caroline,
Laurène et Élodye guettent près des coulisses au cas où elles apercevraient...
Maxime. (...) Copines du basket en minimes
à Saint-Berthevin, les trois ados sont quand même là pour le concert de la brune
ténébreuse. « On n'est pas des inconditionnelles au point d'acheter ses
tee-shirt, assurent les filles, mais on aime bien quand même. Dans ces chansons,
elle exprime bien ses sentiments. » Quels sont leurs morceaux préférés : « C'est
de l'or, Ma révolte, J'attends l'amour, Le souvenir de ce jour »...
Mais
avant de voir la prodige de la Star Academy, il faut attendre quelques minutes.
Car en première partie, une autre brune, Ginie Line, lève le rideau. Quatre
morceaux de son album histoire de chauffer les 1 900 spectateurs du théâtre de
Hercé. Cinq minutes, le temps de changer les instruments et c'est parti. Les
projecteurs s'éteignent. Derrière un rideau blanc, la silhouette de musiciens.
Mais Jenifer d'où on ne l'attend pas : d'une trappe montante. Le show peut
commencer. « C'est de l'or », puis « Comme un yo-yo », en attendant « Au soleil
».
Courrier de la Mayenne du 09/11/04
Pour beaucoup, Jenifer a gagné ses lettres de noblesse dans le
paysage musical français. La lauréate de la première Star Ac donnera un concert
vendredi à la salle polyvalente devant des fans probablement plus âgés que la
dernière fois car la chanteuse a mûri. La voilà rockeuse et maman.
C’est
la deuxième fois que vous venez chanter à Laval. Qu’est-ce qui a changé par
rapport à votre premier spectacle ? Cette fois c’est un concert beaucoup
plus rock. Je me suis affirmée avec le temps. Les guitares sont plus lourdes et
les jeux de lumières impressionnants. Il y aura un grand écran derrière moi sur
lequel seront projetées beaucoup d’images au cours de la soirée. Nous
reprendrons aussi des chansons de Suzanne Vega et Lenny Kravitz. Nous serons six
musiciens sur scène. L’équipe est quasi la même, à l’exception du bassiste, qui
vient d’être papa.
Vous êtes vous-même une très jeune maman. Ce n’est
pas trop difficile de concilier sa vie de star et son rôle de mère
? Heureusement, la tournée est bien structurée. Elle me permet de rentrer
souvent sur Paris, pour voir mon petit garçon. Il me suit également sur quelques
dates grâce un bus spécialement aménagé. Sinon, c’est son papa qui le garde à
Paris.
Justement, est-ce que l’idée d’un duo avec votre compagnon, Maxim
Nucci (compositeur et guitariste révélé au grand public par le film Alive -
NDLR), est à l’étude ? Non.
Avec quel artiste contemporain
aimeriez-vous chanter ? J’ai déjà eu la chance de chanter avec Calogéro
sur un plateau télé. C’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Ça me plairait
d’enregistrer une chanson avec lui. Parmi les autres artistes français, j’écoute
beaucoup Luke en ce moment. J’aime aussi Corneille, Diam’s...(...)
Parlons un peu de la Star Ac. A
votre avis, qui va l’emporter ? Ou là, je n’ai pas le temps de suivre en
ce moment ! En revanche, je n’ai aucun problème à parler de la Star Ac. C’est ce
qui m’a lancée. J’essaie maintenant de construire mon propre univers, de me
détacher un peu de tout ça. Mais si c’était à refaire, je recommencerais.
Quel est le groupe ou l’artiste qui vous a donné envie de chanter quand
vous étiez petite ? U2, indiscutablement ! J’ai été également très
marquée par les Beatles. (...)
Ouest France du 07/11/04 -
Jenifer, la grande gagnante de la
télé-réalite
Son histoire a tout d'un conte de fée,
d'autant qu'elle est la seule de la Star'ac à s'être vraiment
imposée.
Des dizaines de milliers de chanteuses et chanteurs en
herbe en ont rêvé. Jenifer l'a fait ! Devenir star du jour au lendemain. Passer
de l'anonymat complet à une notoriété persistante, confirmée par la presse
people. Une star, Jenifer ?
" Une star c'est quelqu'un qui a fait ses
preuves. Stevie Wonder, Johnny Hallyday, Céline Dion... Pas moi. Je déteste
quand on me dit ça... J'essaye d'être une chanteuse, une artiste à part entière."
Jenifer a 22 ans et sa maturité, sa manière de relativiser
surprennent.
"J'ai conscience de la chance que j'ai. je suis lucide par
rapport à ce qui se passe. Ce qui me protège, c'est ma bonne éducation. Mes
parents m'ont appris la valeur humaine, la valeur de l'argent, de la vie. Ils
m'ont appris le respect. Je n'oublie pas d'où je viens."(...)
A Paris, Jenifer gagne un peu d'argent grâce à une
relation corse de sa mère qui tient une agence de relation presse. Elle squatte
chez une cousine puis chez des collègues de travail, en banlieue.
" Ils
vivaient en couple, dans des petits appartements. J'avais toujours peur de
déranger. J'attendais dans la rue qu'ils dorment."
Elle passe ainsi
d'un appartement à l'autre. Deux ans et demi de galère sans trouver le moindre
lieu pour chanter, sinon un restaurant de Pigalle qui ne veut pas payer. Elle
est prête à renoncer, à redescendre sur Nice quand TF1 matraque la bande-annonce
d'une nouvelle émission : Star Academy.
"J'habitais chez Clémence, une
stagiaire de l'agence, qui est devenue ma meilleurs amie. C'est elle qui m'a
poussé à m'inscrire. Moi ça ne m'intéressait pas du tout. Les caméras
m'éffrayaient. J'avais peur de péter un cable, enfermée là-dedans, avec des
personnes que je ne connaissais pas."
Elle se laisse persuader, remplit au dernier moment son
dossier, se filme maladroitement en train de chanter, a capella, Whitney
Houston. Et se voit selectionner pour entrer dans le maintenant fameux château
de la Star Ac'.
"Je crois qu'ils voulaient une petite brune, genre
gamine..."
On connait le reste.
"Sur tous les plans, ça m'a
apporté pleins de choses. Je n'avais aucun contact, et les maisons de disques
signent de moins en moins d'artistes. J'ai donc gagné des années. Mais
heureusement que c'était le premier Star Ac'. Si j'avais vu comment ça se
passait, j'aurais été trop effrayée et n'aurais sans doute pas été aussi
naturelle."
Elle assure qu'on ne lui a rien imposé. Bien sûr, il a
fallu enregistré un premier album très vite. Mais elle le voulait pop et elle
l'a eu pop.
"La télé-réalité ? Comme ils filment tout le temps, ils
prennent l'image qu'ils ont envie de vous donner. Maintenant, je m'en fous.
D'ailleurs, je regarde rarement l'émission."
Pour elle, tout s'est
passé comme sur des roulettes. Pourtant elle n'est pas dupe.
"A
certains candidats, l'émission a fait beaucoup de mal. On vous montre, montre et,
tout à coup, tout redescend et c'est difficile."
C'est forcément plus simple avec un million de disques
écoulés, score de son premier album. Pour le deuxième, vendu à ce jour à plus de
300 000 exemplaires, elle a choisi la continuité " en pensant plus à la
scène ", c'est à dire avec plus de guitares et un son un peu moins
sucré. Cette fois, elle a eu le luxe de pouvoir prendre son temps. Elle en a
profité pour travaillé avec Maxim Nucci, guitariste et compositeur, son
compagnon et le père de son petit graçon. Elle repart maintenant en tournée,
dans le bus des jeunes mamans (il a servi à Zazie et Axelle Red), avec quasiment
la même équipe, l'expérience en plus. Et quelques reprises au programme :
Suzanne Vega, Lenny Kravitz...
"Mon public évolue. Pour Star Ac', c'est
5-12 ans. Là, c'est plus 15-18 ans, même s'il y a encore des petits."
Elle a imposé une première partie, Ginie Line, chanteuse à voix soul,
issue du piano-bar. Elle y tenait, comme un renvoi d'ascenseur à sa fulgurante
ascension.
"Elle a commencé avant moi. Dans la logique, c'est moi qui
aurait du faire sa première partie..."
Merci Camille ;-)
La Voix du Nord du 07/11/04 -
Jenifer, super
sexy
Hier soir, au zénith de Lille, 4500 fans l’attendaient
Quelle idée de mettre des chaises devant la scène au concert de
Jenifer ! Ni une, ni deux, elles étaient au oubliettes hier soir, alors que
le brune la plus sexy de toutes les sessions de la Star Academy commençait à
chanter, au zénith de Lille.
Rock d’abord, en cuir noir et tee-shirt à
bretelles, elle est sortie d’une trappe de la scène, devant un décor sobre : un
écran pour faire défiler des images thématiques et quelques effets d’éclairage.
Pour restituer le contexte, Jenifer entame Le Passage non sans avoir rappelé la
référence à sa jeune maternité, enchaîne avec Le Souveni De Ce Jour, Celle Que
Tu Vois, Chou Boup… Que Jenifer lève les bras et toute la salle lève les
bras, que Jenifer les balance de droite à gauche la salle les balance de droite
à gauche. Pour autant, son public ( des 10-15 ans majoritairement mais tout de
même pas mal de jeunes adultes), n’est pas un public « hystérique » comme on en
voit dans certains autres concerts. Entre elle et eux, c’est plutôt de l’ordre
de la douce admiration . (...). (...) Des bulles de savon enveloppent le zénith
alors qu’assise sur la scène, Jenifer se met à chanter Pour Toi, puis se relève
pour Serre-Moi (que je respire) et le très joli Donne-Moi Le Temps (d'avancer
comme je le ressens). De rocks en ballades en passant par une reprise de Suzanne
Véga, c’est quand même le bon vieux Au Soleil qui réveille la salle et Je veux
des mots qui résonnent qui réveille Jenifer. Parce que tout à fait entre nous, on l’a connue
avec quand même plus de pêche. Rappelée une fois, elle a fini 1h30 de concert
avec J’Attends L’Amour.
Merci Jenilie ;-)
Le Républicain Lorrain du 04/11/04
- Jenifer au Galaxie : un Passage réussie
Bien dans
ses baskets, la jeune Jenifer a fait son retour sur la scène du Galaxie, hier
soir, devant un parterre de 3 500 fans. Elle y présentait son deuxième album, Le
passage. Vers une musique plus rock et mature.
Ils ne tiennent plus en place. Les fans de Jenifer avaient tout préparé pour le
passage de leur chanteuse favorite, hier soir au Galaxie. Banderoles et messages
tendres et sincères fleurissaient ça et là, en attendant l'arrivée de la miss. (...)
Peu avant huit heures, la brunette arrive
enfin. Entourée de nombreux musiciens, Jenifer est à son aise sur la scène. Elle
enchaîne les titres de son deuxième album, Le passage, dont la chanson éponyme
qu'elle explique à ses jeunes spectateurs, venus en famille. "Le passage, c'est
celui de la jeune fille à la jeune maman, à l'âge adulte". Mature. Ce deuxième
opus l'est bien plus que le précédent. Plus rock également, comme sur Le
souvenir de ce jour ou J'en ai assez.
Une petite pause acoustique suit,
permettant à Jenifer de chanter Au soleil et Donne-moi le temps, deux singles
qui l'ont propulsée en tête des hits. A noter également une reprise de Suzanne
Vega que l'artiste adore. Après une ballade écrite par Calogero, C'est de l'or,
le rock reprend ses droits avec Des mots qui résonnent, jusqu'au final où
Jenifer y fait sa Révolution, repris en choeur par parents et enfants. En
rappel, J'attends l'amour, son tout premier titre. Les enfants sont ravis. Les
techniciens chargés de ramasser les peluches lancées sur scène peut-être un peu
moins.
D. P.
La
Voix du
Nord du 02/11/04 - Jenifer
: "J'aimerai grandir avec mes fans"
Elle
sera au zenith de Lille samedi à 20h30
Vous
êtes la plus belle reussite de la star academy...
"Merci"
Cela
vous fait plaisir ?
"La
star academy m'a apporté énormément. J'y ai beaucoup
appris, j'ai fait de belles rencontres. Même si aujourd'hui
c'est derrière moi, je ne renierai jamais ce passage
de ma vie"(...)
Avez
vous conscience de l'amour que vous portent vos fans
?
"Oui
je le ressens très fort. Je qais que les gens qui me
suivent sont là depuis le début et continuent à m'accompagne.
ça me fait chaud au coeur. J'aimerais bien grandir avec
eux...".(...)
Vous
avez pris le risque de faire une pause dans votre jeune
carrière ?
"
Oui mais en même temps, tout avait été tellement trop
vite, il s'etait passé trop de choses, j'avais besoin
de souffler, j'avais envie de me retrouver, de faire
une pause, de commencer à fonder ma petite famille...".
Vous
arrivez à gerer facilement cette carrière de maman chanteuse
?
"Je
suis dans le même cas que plein de mamans qui travaillent.
C'est finalement assez facile de s'organiser. Et puis
les gens avec qui je travaille comprennent mes besoins
et les respectent. Je ne fais pas trop de dates
pour la tournée, je peux choisir de ne pas trop en faire.
J'arrive à rester beaucoup avec mon fils qui m'accompagne
sur certaines dates ".
Aujourd'hui
avec Maxim Nucci, vous vous affichez en couple.
"Maxim
est musicien depuis très longtemps. Il a fait beaucoup
d'arrangements, il a travaillé sur pas ma d'albums.
C'etait quelqu'un de l'ombre. Nous avons attendu qu'il
soit lui-même exposé - il est à l'affiche du film Alive-,
pour nous montrer ensemble".
Vous
compter travailler ensemble ?
"Nous
l'avons déjà fait. Et comme il jour de la guitare, à
la maison, c'est facile quand une envie nous prend,
de composer ensemble...".
Un
magazine vous a comparé à France Gall et Michel Berger
"ça
fait plaisir mais c'est un peu tôt !"
Propos
recueillis par Virginie
Carton
Le Parisien du 01/11/04
- Jenifer reprend la route
DNA du 01/11/04
- Jenifer : la seule vraie star de l'académie.
Au Rhenus, un public enthousiaste
Jenifer, quatre ans après
Alors qu'une quatrième génération de staracadémiciens est en route pour la
gloire et qu'on peine à se souvenir des précédentes, Jenifer est toujours là.
Son public strasbourgeois était au rendez-vous samedi soir au Rhenus. Décor
blanc laqué (...), (...). Devant un Rhenus en
haleine, Jenifer apparaît en cuir et bottes, en accord avec sa nouvelle
image. Sur scène, le son variéto-rock de son dernier album se marrie bien
avec les réarrangements folk de ses premiers tubes. Le grain de voix un brin
éraillé de la chanteuse donne leur personnalité à des chansons sentimentales
sans grande originalité : chevaux, vent sur la peau et près de cent fois les mot
« coeur » ou « amour » en une heure et demie, rien chez Jenifer ne vient
renouveler l'imaginaire des pré ados. Et les chansons écrites par Calogero et
la machine à tubes Kyo pour son deuxième album sont en accord parfait avec la
voie prise dans le premier. Deux reprises viennent changer le ton. Un peu
trop, d'ailleurs, avec cette interprétation gouailleuse de Tom' Diner de Suzanne
Vega qui fait froncer un instant les sourcils des collègiennes. Déhanchements
sexy ou sautillements de petite fille, la jeune chanteuse hésite entre deux
âges. En témoigne la chanson titre de son dernier album, Le Passage : « Et moi
je n'étais pas sage / mais voilà qu'il faut faire le passage / à l'âge adulte. »
Il est vrai, à 22 ans, celle à qui Armande Altaï reprochait il y a quatre ans de
n'avoir « aucune classe » (...) s'est rachetée une conduite tout en gardant son
image une fille normale, avec ses envies d'aimer et sa peur de grandir. Et
c'est peut-être ça qui explique que quatre ans après Jenifer soit toujours là,
seule vraie star de l'académie. Les petites filles, euphoriques, agitent les
bras au bord de la scène ou font vibrer les gradins du Rhenus de leur tapements
de pieds. A côté, leurs mères sont beaucoup plus stoïques sans pour autant
montrer de signes d'impatience. Le show est bien rodé, énergique, et Jenifer
arrive sans mal à s'approprier cette scène immense que même les plus chevronnés
ont parfois du mal à occuper. Prestation réussie, tout en restant très... académique.
Anne-Camille Beckelynck
L'Yonne Republicaine du 25/10/04
- Jenifer femme-enfant
« J’ai grandi, je suis devenue une jeune maman, mais je sais être femme-enfant
et femme-maman à des moments différents.
»
Mardi 26 octobre, Jenifer donnera un concert à Auxerre.
La première lauréate
de la « Star Academy » entame sa deuxième tournée, sur un son très pop-rock.
Rencontre avec une artiste convaincue qu’elle demeurera « une éternelle enfant
» A 21 ans, tout lui sourit : la musique et l’amour. Et pourtant il y
a tout juste trois ans, cette jeune Niçoise était encore inconnue du grand
public. Après avoir remporté la finale de l’émission télévisée, « Star Academy 1
», devant 14 millions de téléspectateurs, Jenifer déclarait que tout allait
maintenant commencer pour elle. Depuis, elle mène sa jeune carrière à un
train d’enfer : un contrat signé chez Universal, deux albums enregistrés dont le
dernier, « Le passage », est déjà disque de platine, une récompense très
convoitée, le NRJ Music Award 2004 de la meilleure artiste féminine, une
deuxième tournée dans toute la France qui vient de commencer sans oublier le
métier qui l’accueille en vraie pro. Jenifer assure vivre ce rythme avec un réel
bonheur car elle fait ce qu’elle aime : chanter sur scène. Et si l’artiste, dans
sa tournée, continue à chanter « j’attends l’amour », c’est de l’intox, car
cette jolie brune, aux yeux pétillants, a trouvé son prince charmant en la
personne de Maxim Nucci, compositeur qui travaille aux côtés de sa belle mais
tout en commençant à voler de ses propres ailes en se tournant vers le cinéma.
Riche, célèbre, amoureuse, Jenifer vit un conte de fée avec, dans un joli
berceau, un bout de chou nommé Aaron, né en décembre 2003. L’artiste qui se
définit « apprentie chanteuse » reste très lucide sur cette déferlante du succès
qu’elle sait devoir avant tout au public. (...)
Pourquoi avoir accepté
d’être la marraine de « la Star Ac 4 » au côté de Michel Sardou ? Je
n’oublie pas que c’est grâce à « la Star Ac » si j’ai pu sortir mon premier
album, accélérer un petit peu les choses au plan professionnel. Ça m’a servi de
tremplin et ça m’a fait gagner des années. J’ai aussi vécu une aventure humaine
que je n’oublierai jamais. Alors quand on m’a proposé d’être la marraine, je
ne me suis pas posée de questions. J’ai été flattée et j’ai accepté parce que ça
me faisait plaisir qu’on pense à moi !
Votre album « Le passage » ne
marque-t-il pas une évolution entre la femme-enfant et la femme-maman que vous
êtes devenue ? On m’a connue quand j’avais dix-sept ans et demi. J’ai
grandi, je suis devenue une jeune maman, ça m’a fait mûrir un peu plus vite. Je
suis plus posée, responsable ; je garde encore des côtés « foufous ». Je
pense que je resterai une éternelle enfant, mais je sais être femme-enfant et
femme-maman à des moments différents.
Vous venez de commencer votre
deuxième tournée. Quel climat avez-vous voulu lui donner ? On va découvrir
sur scène une Jenifer qui est dans la continuité de son travail d’artiste. Il y
a aura un son plus pop-rock, un son plus affirmé, des jeux de lumières, des
effets spéciaux, un écran pour des projections. Je serai entourée d’une
équipe de musiciens qui sont des potes et cette complicité se retrouve sur
scène. En travaillant lors de l’enregistrement de mon deuxième album, qui est
très personnel, je pensais déjà à la scène. J’avais donc un autre regard sur mes
chansons. J’ai travaillé en plus avec des gens que j’ai choisis y compris
des auteurs comme Calogero, Kyo ou encore Tristan Leroy ou Ondine Gaspar. Cet
album, j’ai pris le temps de le faire, c’est toute la différence avec le premier
et ça a été très important.
Pour 2005, on parle d’un mariage, d’un
deuxième enfant… Il ne faut pas trop se fier à ce que l’on dit, c’est
toujours un peu de la broderie, vous savez ! Il suffit qu’on dise un petit truc
et ça fait un gros titre. Je suis plutôt du genre « au jour le jour ». Pour
l’instant, je me concentre sur ma tournée, le Zénith de Paris le 26 novembre et
j’espère continuer l'aventure avec la même équipe de musiciens et d’auteurs pour
mon troisième album. Je chante d’abord pour m’éclater sur scène, avec le
public à qui je dois d’être toujours là !
Propos recueillis par Sophie PAJOT.
L'Est Républicain (Besançon) du 28/10/04
- Elle
"ose" Jenifer
Il y a deux ans, elle remportait la Star Ac’. Hier, elle
remplissait Micropolis avec les titres de son album « Révolution ». Jenifer
emballe Besançon.(...)
Hier à, 19h c’était Jenifer . En première partie Ginie line. Ginie Line ?
Ben oui, l’une des voix des Dix Commandements. Une des chanteuses que les ados
adorent. Le premier album se vend bien.(...)
19h25. La première partie est finie. Lumières dans la salle de
Micropolis. Le public se montre.
Y’a des papas. Y’a des mamans. Et leurs enfants. On ne sait d’ailleurs
pas de qui des géniteurs ou des rejetons aiment le plus la première gagnante de
la Star Ac’.
Bustier noir
sur tee-shirt blanc
Les plus fous ont cédé à la faillite de merchandising. Le programme,
indispensable. La photo, un plus. Le tee-shirt, le porte clé brésilien ou le
nounours, un must .(...)
19h40. Micropolis à nouveau dans le noir. Premiers riffs. Le public
hurle. La voix de Jenifer s’expose. Puis la belle apparaît. Bustier noir sur
tee-shirt blanc, jean cuir noir. Cheveux plus noir encore. Jenifer 2004 apparaît
rock, allez on le concède, pop rock. Ce qu’elle chante va avec. Rien à voir avec
tout ce que l’on a vu ou pas voulu voir a la télé. Le premier titre s ‘appelle
« Ose ». Et elle ose, la demoiselle. Elle chante, elle danse, elle séduit. «
Comme un yoyo », c’est le deuxième titre. Tout aussi rock. Tiens, y’a un papa
qui boudait au départ et qui claque des doigts maintenant. La gamine ne voit
rien trop occupée a tendre du bout des doigts un panneau qui « Jenifer, on
t’aime …. »
Vient ensuite le temps des ballades. Il est 20h. Le public sait qu’il en a
pour un bon moment encore. Les gamins et les gamines iront au bout de la nuit :
22h voir plus. Leurs accompagnateurs aussi, un peu énervés de devoir réviser
leur jugement sur la première chanteuse estampillée télé-réalité. « Ca m'a fait
penser à ce qui s’est passé avec Vanessa Paradis », confie un papa. « Tous
l’ont tuée avec son « Joe le taxi ». Vous savez la suite ? » Et oui, on a vu. Et
pour Jenifer ? Bah, attendons la suite. Une chose est certaine, la chanteuse a
fait du chemin depuis deux ans. Et le public l’a suivi. Ensemble, déjà, un petit
parcours.
Eric
Daviatte
Merci
Sophie ;-)
L'Alsace le Pays du 30/10/04
- Ambiance très « fan »
La foule est allée grandissant hier
après-midi sur le parking du Parc-Expo, pour assister au concert de Jenifer. Les
plus assidus sont restés là toute l'après-midi.
Fans, roses et peluches
Ambiance très « fan » hier après-midi sur l'immense parking du Parc-Expo de
Mulhouse : dès 16 h, une bonne soixantaine de spectateurs se pressaient devant
une des portes de la salle, où l'arrivée de l'idole Jenifer était programmée
pour 20 h 30. Une petite foule grandissant jusqu'au soir, et très féminine.
Beaucoup de jeunes filles accompagnées de mamans tout aussi fans qu'elles, des
ados coiffés dans le style des chanteurs français en vogue… « Celles qui sont
devant étaient là vers 14 h, indique une spectatrice, elles gardent leurs places
». Le but étant d'arriver le plus près possible de la scène, ainsi que de
l'estrade destinée aux cadeaux des fans pour « Jeni » : des roses (blanches si
possible) et des peluches. Une maman précise que la star redistribue ensuite les
jouets auprès d'enfants malades. (...) Sur l'aspect artistique, Floriane, 14 ans, pense
comme Tiffany, mais ce qui suscite le plus sa ferveur, c'est l'attitude de la
chanteuse : « Elle est restée la même qu'avant, le succès ne lui est pas monté à
la tête ». Là, un petit retour sur l'histoire de la première Star Academy est
nécessaire : « Il y en a qui se sont pris pour des vedettes alors qu'ils avaient
tout juste sorti un single », analyse une maman. Jeni n'est apparemment pas
tombée dans ce travers, et à chaque interview réfute le qualificatif de star.
L'humilité a aussi son importance pour les jeunes fans, vu que naturellement
certains rêvent de chanter à leur tour. Notamment Tiffany, qui ira à son premier
cours de chant la semaine, sans doute boostée par le concert de son
modèle.
T.L.
L'Alsace le Pays du 31/10/04
- Un cri d'amour
La belle Jenifer en scène à Mulhouse
pour un rendez-vous d'amour avec plus de 2500 fans invités à rester sagement
assis.
Vendredi soir, une grande clameur a envahi le Parc-Expo de Mulhouse où plus de
2500 fans ont communié avec Jenifer. C'était vendredi soir au Parc-Expo de
Mulhouse le grand retour de Jenifer, la major de promotion de la toute première
édition de la "Star'Ac" et ses fans de la première heure ont fait un triomphe de
reine à celle qui entre deux CD s'est offert une maternité. Avec un tout nouvel
album intitulé Le passage la belle Jenifer «devenue femme» – c'est elle qui
l'avoue – a littéralement gâté ses jeunes fans à qui malheureusement un service
d'ordre un peu zélé et manquant de psychologie a brisé les élans d'amour. (...) Heureusement la ténacité des fans,
surtout les filles, a brisé le cercle protecteur et musclé et en fin de concert,
toutes et tous ont pu enfin approcher pour tenter de serrer la main de Jenifer,
la voir de plus près, lui jeter une peluche. Ce fut le seul événement d'une
soirée musicale sans grande surprise et qui ne provoquera pas de révolution dans
la chanson française. Il restera le bonheur de reprendre en coeur les chansons
de l'artiste dont les paroles se perdaient au fond du Parc.
Un show
consciencieux
Précédée d'une première partie ultra rapide assurée par la
jeune révélation de la comédie musicale Les dix commandements Ginie Line la
belle Néfertari, Jenifer marraine de l'édition 4 de la Star Academy et nominée
aux Europe MTV Awards a assuré un show consciencieux, propre sous toutes les
coutures sans grands effets scéniques. Égrenant ses succès et ses nouveaux
titres, ses commentaires personnels sur les chanteuses qu'elle admire – comme
Suzanne Vega- mais qui sont inconnues de son jeune public, les auteurs qui lui
font confiance, son bonheur de femme et de mère, Jenifer a feuilleté les pages
d'un magazine people au papier glacé. Une vie de star en toute simplicité qui,
vendredi soir a comblé son public à 100% pur fan baigné dans le bonheur d'une
communion totale pour une belle déclaration d'amour.
Jean-Marie
Valder
DNA du 31/10/04
- Congrès d'ados pour Jenifer
Chanteuse adulte, Jenifer a mûri. (Photos DNA Philip Anstett)
L'ancienne star académicienne a fait escale vendredi soir à Mulhouse. (...)
Acte 1. « Jenifer !, Jenifer ! Jenifer ! » scandent d'une seule voix
des milliers de spectateurs qui ont rempli la halle du Parc expo, impatients de
voir l'icône française des teen-agers.
Sons de cloche. Silence et...
stridente acclamation. Entrée gauche de la scène, une brune filiforme toute de
noir vêtue fait son apparition. Entre deux colonnes de lumière, oui c'est elle,
c'est bien elle, c'est Jenifer ! L'harmonieuse silhouette est contenue dans un
simple top et un pantalon en cuir façon treillis. Un rien troublante, d'emblée
la jeune femme en impose avec le morceau « Ose ». Point de chorégraphie ni de
danseurs pour l'accompagner cette année. Du texte rien que du texte et un groupe
de musiciens exclusivement masculin . Qu'a cela ne tienne, Jenifer balaye d'un
bout à l'autre la scène d'un pas tonique et sautillant, s'arrangeant pour que la
foule se déchaîne... modérément. Certains osent-ils s'agiter avec des pancartes
énamourées, qu'ils sont priés par le service d'ordre de ne pas gâcher la vue de
ceux qui sont derrière !
Deux ans pour mûrir
Vendredi soir, Jenifer a choisi de se raconte à
travers les chansons de son 2e album (Passage). Clin d'oeil de la femme qu'elle
est aujourd'hui. Elle lève le voile, en toute simplicité, sur deux années
d'absence. Deux ans pour grandir, deux ans pour mûrir. Juste le temps de devenir
adulte. Acte 2. top blanc, bottes brunes remontées sur un jean de couleur
bleu brut, la jolie brune réapparaît toujours aussi sexy dans une nouvelle tenue
vestimentaire. La seconde série musicale s'annonce un peu plus rock. Ça balance
même quand elle interprète : « J'en ai assez, je m'en vais », « Je veux des mots
qui sonnent ». Enfin Jenifer ne manque pas de faire sa révolution dans la salle,
en gardant le titre phare de son album pour la fin. Elle clame : « Pour toi
public, je ne cesserais de marcher et pourquoi Ma révolution... porte ton nom !
». Gentiment le Parc Expo chavire
Zohra Bourahli
L'Union
du 31/10/04
- "Que du
bonheur" !
En concert à
Charleville-Mézières puis Reims, Jenifer vit un conte de fées : jeune maman,
elle fait le métier de ses rêves à 22 ans. Elle redistribue ce bohneur à son
public.(...)
Vous allez donner des concerts à charleville-Mézières et
Reims. Qu'est-ce que ces villes évoquent pour vous ? J'ai d'excellents
souvenirs de ces deux villes lors de ma précédente tournée. J'y ai ressenti
beaucoup de chaleur. Le public est très chaud. On a mis des coups de coeur sur
certaines dates et elles en font partie.
Dans quel état d'ésprit
êtes-vous au cours d'une tournée ? Je ressens une grande excitation et
le stress car j'ai envie de bien faire, d'être au top. Comme je veux être à mon
maximum, cela se traduit par le trac. Mais comme on apporte du bonheur au
public, je suis aussi dans un état serein.
Préfèrez-vous la scène ou
le studio ? J'aime beaucoup le studio mais je préfère la scène. C'est la
plus belle récompense pour un artiste. Il y a un partage, un échange avec le
public. Je m'y sens bien.
Comment avez-vous conçu votre nouveau
spectacle ? En discutant avec les gens de l'équipe qui est la même que
sur la précédente tournée, on s'est échangé nos idées. On a défini nos
préférences pour essayer d'amener quelques petites étoiles dans les yeux des
personnes qui vont venir nous voir. Le concert joue beaucoup sur les lumières et
sur les couleurs de la scène.
Combien de musiciens avez-vous avec vous
? Il y
a un bassiste, trois guitaristes dont une femme avec qui je suis
devenue amie, un clavier, un batteur et une choriste.
Quel répertoire
allez-vous interpréter ? Je vais défendre mon deuxième album "le
passage" et les singles du premier, "J'attends l'amour" et "Au soleil" qui
seront différents sur scène. Il y a aussi deux reprises de Laura Lee et Suzanne
Vega.
Pensez-vous déjà à votre troisième album studio ? Oui
même si je chante tous les soirs, je prends ma guitare et je fredonne des
mélodies mais je sais pas quand il sortira.
Comment l'envisagez-vous
? Ce sera dans la continuité du deuxième album avec un coté plus
affirmé. Cela restera pop même si, sur scène, je suis plus
pop-rock.
Vous vous êtes un peu plus investie dans votre deuxième
album studio avec des paroles autobiographiques comme "C'est de l'or" qui évoque
la naissance de votre fils Aaron. Allez vous continuer à apporter votre
contribution dans les paroles ? J'aimerai m'investir de plus en plus
mais je n'ai pas le talent pour écrire comme les jeunes auteurs que j'ai
sollicité. Si "le passage" est très autobiographique, je n'aurais peut être pas
la même envie pour le troisième album.
Comment procédez-vous pour les
musiques ? Je fredonne ce que j'aimerais avoir et je donne mon avis sur
les musiques. Mais je ne suis pas musicienne. Je gratouille et je
pianote.
Allez-vous composer un peu plus ? J'ai cosigné une
chanson dans "Le passage" qui est la plus fraîche et la plus légère. J'avais
composé beaucoup de chansons mais j'ai préféré prendre ce qu'on m'a proposé. Je
préfère travailler avec d'autres personnes car je n'ai pas assez un regard
objectif sur moi.(...)
Vous êtes
devenue le meilleur "produit" de la star academy. Serez-vous toujours
reconnaissante à cette émission ? La referiez-vous ? Je ne la regrette
pas non plus et je la referais demain sans aucun problème. "Star academy" m'a
servi psychologiquement et m'a apporté ce que je désirais au fond de moi : même
si je ne voulais pas être connue, je souhaitais chanter et vivre de la
chanson.
Êtes-vous gênée aujourd'hui d'être connue ? Non car
je peux apporter une lueur de joie aux gens. Je peux les faire rêver un
peu.
Que pensez-vous de ce type d'émission comme "star academy"
? C'est une chance pour les jeunes artistes car c'est de plus en plus
dur d'avoir un rendez-vous dans une maison de disques et de se faire entendre.
J'ai des potes qui sont musiciens et qui galèrent.
Pensez-vous avoir
percé grâce à votre tempérament de battante ? Peut être mais aussi grâce
à mon culot et mon respect des autres.
Avez-vous des
modèles ? J'admire beaucoup de gens comme Line Renaud ou Jeanne Moreau
mais je n'ai pas de modèle. Si je devais en avoir un, ce serait Johnny Hallyday
qui est une star en France. Il a fait une carrière phénoménale.
Que
pensez-vous de la gloire ? Je ne suis pas trouillarde. J'ai les pieds sur
terre. Je connais la valeur de l'argent et de la dimension humaine. Je n'oublie
pas d'où je viens.
Vous vivez un conte de fées avec une très belle
carrière à 21 ans et un enfant. Avez-vous peur de l'avenir, que le public vous
lâche ? Je me pose pas trop de questions. Je me concentre sur ce que je
fais au jour le jour. On verra bien. J'éspère que cela durera mais rien n'est
jamais acquis.
Qu'est-il important de transmettre à votre fils Aaron
pour vous ? Le respect d'autrui en priorité et la
générosité.
Souhaitez-vous déjà un autre enfant avec votre compagnon
Maxim Nucci ? Je n'ai pas dit non ni oui. Mais ce ne sera pas tout de
suite.
Entretien réalisé par Fabrice Littamé.
Merci
Nath ;-)
Journal 24heures du 02/06/04
- Jenifer
prise d’assaut
Interview :
La gagnante de la première Star Academy a provoqué une
émeute lors de son passage dans un magasin genevois.
Jenifer
crée l’émeute à Genève
Interview :
La gagnante de la première Star Academy a été contrainte
d’écourter son rendez-vous avec ses fans suisses, démontés.
Rencontrée au calme, elle évoque sa nouvelle vie.
Des
cris. Des personnes qui manquent d’air. La foule qui
ondule en direct. Et puis la sécurité de la Fnac Balexert
qui décide de jeter l’éponge. Sage décision. L’apparition
publique de Jenifer, ce mardi à Genève et sur les ondes
de la radio NRJ, n’aura pas duré aussi longtemps que
prévu : vingt minutes au lieu d’une heure. « J’ai aperçu
une petite fille au premier rang. Elle était toute pâle.
Les mamans souffraient aussi. Je remercie tout le monde
d’être venu, mais il n’était pas possible de rester
plus longtemps. » Jenifer est désolée. Sincèrement.
Elle hésite encore entre la joie que lui inspire le
formidable accueil helvétique et la tournure soudaine
qu’on pris les événements. Elle s’excuse. Elle reprend
ses esprits au bar d’un palace. Elle pense à son fils
Aaron. A son compagnon Maxim. Ils sont restés à Paris.
« C’est la deuxième fois seulement que je passe une
nuit loin d'eux. »(...)
Cela
fait deux ans qu’on ne vous avait vue. Vous avez eu
un enfant. Vous sortez un album. Vous avez encore eu
du temps pour vous ?
Oui,
j’ai surtout pris du recul. Tout était allé tellement
vite. Trop vite peut-être. Et physiquement, je ne suivais
plus. J’étais épuisée. Je suis ainsi faite :chaque fois
que j’entreprends quelque chose, je le fais à fond.
Il fallait vraiment que je me repose.
Une
seule chanson du nouvel album est réellement de vous.
C’est Chou Boup. Pourtant vous écrivez beaucoup ?
J’ai
préféré parler de mes idées plutôt que les écrire. Je
me rends compte que j’ai du mal à chanter mes propres
textes. Je manque d’objectivité. Cet album est pourtant
beaucoup plus personnel que le premier. Il est plus
pop. J’ai la chance d’avoir pu compter sur la collaboration
de Calogero, Tina Arena ou de Kyo. Ils ont su
trouver les mots et les musiques qui me correspondent.
L’album est plus doux. Plus approfondi. Moins aseptisé.
Attention : je ne crache pas dans la soupe. C’était exactement
ce que je souhaitais à l’époque. Je n’ai aucun regret.
Et
pendant ce temps, la casting de la Star Academy 4 commence…
Franchement,
je n’aurai pas pu postulé pour la Star Ac’ 2. ni pour
la 3 et encore moins pour la 4. J’ai donné une fois,
cela suffit. Je trouve que cela devient de moins en
moins naturel. C’est trop. Cela empêche les jeunes auteurs
de s’exprimer. D’un autre côté, c’est un tremplin fabuleux
pour de réels artistes… j’ai deux avis sur la question.
Difficile de trancher. Mais s’il fallait re signer pour
la Star Ac’ 1, je le ferais sans l’ombre d’une hésitation !
LAURENT
ANTONOFF
Merci
Lorry pour avoir tapé l'article et merci Ana pour les
scans ;-)
Journal Le
Matin du 03/06/04 - Jenifer à la raclette !
RENCONTRE La chanteuse adore le fromage suisse
Avant-hier à l’Hôtel Métropole à Genève, Jenifer a rencontré les six gagnants du concours du «Matin». Très disponible, elle s’est prêtée au jeu des autographes et des photos. Proche de ses fans, elle n’hésite d’ailleurs pas à aller sur les sites Internet qui lui sont consacrés (...). Seul problème
: quand elle fait une apparition publique, ses admirateurs sont si nombreux qu’ils provoquent des émeutes, comme ce fut le cas, avant-hier, à la FNAC genevoise
: «Je n’ai pu rester que vingt minutes, raconte Jenifer. Il y avait des petites quasi écrasées contre des barrières. C’est effrayant quand cela arrive et que la sécurité est dépassée par les événements.»
Côté promo,son dernier CD («Le passage», dist. Universal) marche fort.
«Je l’ai conçu en priorité pour la scène», explique celle qui va tourner son show dès la mi-octobre, avec un passage à l’Arena de Genève le 23 octobre (loc. TicketCorner).
Son bébé, Aaron, âgé de 6 mois? Elle l’emmènera avec elle.«On voyagera dans un grand bus avec des chambres et tout le nécessaire pour que je puisse m’en occuper, sourit la chanteuse. C’est le bus que Zazie, jeune maman elle aussi, avait pris pour sa dernière tournée.»
Corsé, le fromage
Quand elle sera en Suisse, nul doute que – comme avant-hier – elle se commandera une raclette. «C’est mon plat préféré, avec le couscous. Comme j’aime le fromage fort
(n.d.l.r.: ce doit être à cause de ses origines corses
!), j’aime racler les fromages de votre pays.» Si jamais vous ne saviez pas quoi lui offrir...
Merci
Ana pour le scan ;-)
LeSoir.be du 24/05/04
- La chanteuse niçoise sort ce lundi son deuxième album, « Le passage »
Jenifer et ce qu'on voit d'elle
*
La chanteuse la plus photographiée de France est de retour. Avec un
disque un peu plus électrique. La femme-enfant devenue maman se confie.
Jenifer
n'a pas perdu son temps pour s'émanciper de la Star Academy qui l'a
révélée en 2001. Son premier album, bourré d'une pop légère et fraîche,
fut une des meilleures ventes de 2002. A 20 ans, en pleine gloire,
Jenifer a préféré donner un petit Aaron au chanteur compositeur Maxim
Nucci. Quitte à reporter d'un an sa deuxième tournée, prévue dès lors
cet automne. Aujourd'hui sort « Le passage », un disque plus personnel,
plus rock, tendances Kyo et Calogero qui lui ont chacun offert une
chanson. Jenifer nous revient plus mûre aussi. Elle a
changé d'entourage, celui-ci l'ayant par exemple soutenue dans son désir
de ne voir publier aucune photo de son bébé - quitte à refuser les
200.000 euros proposés par « Paris-Match ». La jeune chanteuse
hypersexy, la préférée des jeunes ados, est venue à Bruxelles pour
parler de sa nouvelle vie, résumée par le premier single, « Ma
révolution ». Plus mince et jolie que jamais, nageant en plein bonheur
comme elle dit, Jenifer n'a rien perdu de sa gentillesse ni de sa
simplicité. « Le passage », qui donne son titre à l'album, parle d'une femme-enfant devenue femme
maman... Je
suis toujours une femme-enfant, mais, depuis la naissance de mon fils
et, avant cela, la rencontre avec son papa, je suis plus responsable,
plus sage même. Devenir maman à 20 ans et disparaître ainsi
en pleine gloire a surpris beaucoup de monde. Vous a-t-il fallu vous
battre pour imposer un tel choix personnel ? Non, les gens
qui me connaissent ont plutôt dit que je faisais bien. Ça m'a permis de
prendre du temps pour moi, et puis, j'avais envie de fonder une famille.
Ça ne se commande pas. Kyo et Calogero sont les deux célébrités qui ont écrit pour cet album. Ce sont des modèles pour vous ? Je
me retrouve mieux dans ce qu'ils font, cette pop plus anglo-saxonne.
Kyo, ils connaissaient mon album et on s'aimait bien. Ils m'avaient déjà
proposé une chanson pour mon premier album, mais trop tard. Je l'ai
chantée sur scène, mais, pour le disque, j'ai préféré « Le souvenir de
ce jour », qui est moins noir. Calogero, il m'en avait déjà composé une
pour le premier disque. « Chou boup » est la seule chanson
dont vous avez écrit le texte. Sur une musique de Maxim. Elle a un petit
côté Lenny Kravitz... C'est la plus fraîche de l'album.
J'aime ce petit côté rétro, avec un clin d'oeil. J'écris beaucoup, mais
ce ne sont pas des textes de chansons. J'ai du mal à faire sonner les
mots sur un thème bien précis. Ce sont plus des pensées, de petites
histoires, que j'écris. Des personnages que j'invente. Mais ce n'est pas
assez bien fait pour être publié. Maxim compose beaucoup à
la maison. Il travaille au feeling. Ce n'est pas parce que je suis sa
femme qu'il va écrire pour moi. C'est moi qui entends un de ses morceaux
et qui le lui prends. « Pour toi » est un texte de l'écrivain Marc Levy sur une chanson de Tina Arena... Je
n'aime pas trop lire d'habitude, mais, là, j'ai adoré. C'est très
facile à comprendre, j'aime son style. Je l'ai rencontré, il a accepté
d'essayer d'écrire sur la musique, et voilà. C'est très beau... Dans « J'en ai assez », vous dites que vous vous sentez manipulée, que vous en avez assez qu'on se glisse dans vos affaires... On
a plein de raisons d'être énervée. Là, j'ai pensé à ces paparazzi qui
ne cessent de me poursuivre. Je pousse une gueulante, voilà. J'en ai
marre qu'ils soient en permanence en face de chez moi ou au coin de la
rue, qu'ils aillent jusqu'à me bousculer, à devenir violents. Bon, je ne
suis pas la première ni la dernière. Mais ça m'a choquée, je ne savais
pas que ce serait si dur. Et puis, je ne veux pas voir publier la photo
de mon bébé. On a tous droit à une vie privée. « Celle que
tu vois » parle de cette image sur papier glacé qui n'est pas vous. On
ne parle pas ici de photos volées mais posées. Peu de chanteuses
françaises ont eu autant de couvertures de magazines. Là, c'est vous la
responsable, qui acceptez de jouer sur le côté bimbo, avec des photos
très sexy... Il y a eu un moment où ça devenait trop lisse.
Ça ne devenait plus moi. J'ai peut-être trop souvent dit oui quand je
n'avais pas autour de moi les personnes qu'il fallait. C'est pour ça que
j'ai changé de manager. J'ai commis des erreurs dont j'ai tiré des
leçons. L'image prenait un peu trop le pas sur la musique, c'est vrai. La promotion de ce disque passera-t-elle par Fogiel et Ardisson ? Ils
me le demandent toutes les semaines, mais je n'ai pas trop envie pour
l'instant. Je n'éprouve pas le besoin d'aller à des émissions qui
aborderont des choses dont je n'ai pas envie de parler. Je ne m'en sens
pas capable. Je suis encore plus sensible qu'avant... Je serais plus
desservie que servie par ces émissions. Les quidams veulent devenir des stars, et les stars ne veulent pas l'être... Mon
objectif n'était pas de devenir chanteuse, mais de gagner ma vie en
chantant dans les restaurants ou les cafés. La Star Academy m'a
propulsée, mais je ne suis pas une star, loin de là. Je suis plus
populaire que certaines, c'est tout. Une star est quelqu'un qui a fait
toutes ses preuves. C'est Johnny Hallyday, c'est Stevie Wonder, c'est
James Brown, c'est Prince... Aux concerts, on s'est rendu
compte que votre public était très jeune. Le nouveau défi est-il de
convaincre les adultes, comme le permettait le duo très stratégique avec
Johnny Hallyday lors des concerts de ses 60 ans ? C'est
vrai que ce duo m'a exposée à un autre public que le mien. Mais ce n'est
pas un but. Je fais ce que j'aime, je n'ai pas envie de choses trop
noires pour atteindre un certain public. J'adore les enfants et je suis
ravie d'en avoir face à moi aux concerts. Plus j'en ai et plus je suis
heureuse. Donc, tout va bien.
THIERRY COLJON
Le
Parisien du 24/05/04 - Jenifer Le Passage
INTERPRÈTE de tubes légers comme « Au soleil », Jenifer est devenue
en peu de temps une des rares chanteuses issue de la téléréalité à tirer son épingle du jeu.
Au tournant du deuxième album, elle s'est entourée d'auteurs-compositeurs comme Calogero («
Ma révolution »), le groupe Kyo (« le Souvenir de ce jour ») ou encore l'Australienne Tina Arena,
tout en affirmant son ancrage pop-rock.
L'ensemble est plutôt aguicheur même si l'on aimerait,
parfois, plus d'aspérités dans ces sages chansons.
par S.C.
Dhnet.be
du 22/05/04 - Un zeste d'Axelle Red
Passage à un son plus rock
BRUXELLES «Ce deuxième album est la continuité du premier,
mais il est plus affirmé, de meilleure humeur, moins noir au niveau des
textes et beaucoup plus frais. Et puis il a davantage été pensé dans
l'optique de la scène.»
En offrant à ses fans des morceaux énergiques et plus rock, Jenifer
ne le dira pas explicitement mais elle tient à monter dans un train déjà
occupé par Avril Lavigne et, en France, par cette autre staracadémycienne qu'est Emma Daumas.
A l'autopsie, nous voilà donc dans un album moins consensuel et plus
complexe que le premier (il faut pas mal d'écoutes pour entrer dedans)
et dont le single-éclaireur, Ma Révolution, interpelle d'abord par son côté acoustico-rock original.
Sur C'est de l'or, dédié à son bout de chou Aaron, la
chanteuse revient à la tendresse à laquelle elle nous avait initialement
habitués. Sur une musique très simple cocomposée par Calogero. C'est
son morceau préféré avec Ose, plage suivante beaucoup plus guitares et dérouillage.
Maxim Nucci s'est collé à la musique de cette vraie surprise, dont on
se dit qu'elle prendra la plus belle des ampleurs en concert.
Sur le second titre du duo Karlegard, J'en ai assez, Jeni
se lâche comme jamais. La voix au bord de la brisure dans le refrain.
Décapant. Un single potentiel qui risque d'en dérouter plus d'un. Autre
tube en puissance, Comme un yoyo semble d'abord assez anodin mais
on se rend vite compte que c'est de la dynamite. Une tornade de
jeunesse qui tourne autour de la notion d'ivresse. «Quand on s'éclate, qu'on danse, qu'on s'éclate », ajoute Jenifer.
Plage titulaire de l'album, Le passage («de la femme-enfant à la femme-maman») résume avec une force douce l'état de plénitude où Jenifer se trouve actuellement. Le texte, peaufiné («je n'étais pas sage mais voilà qu'il faut faire le passage à l'âge adulte, avec ses luttes»), a été écrit par un tout jeune auteur, coup de foudre de Jenifer. Bonne énergie encore sur Pas celle que tu vois et arrêt obligatoire, enfin, sur Chou Boup. Un tempo à la Axelle Red époque Kennedy Boulevard (violons seventies, donc!) conçu par Jenifer et Maxim dans l'intimité de leur chez- eux. Sympa comme tout et bubble-gum.
Les dernières minutes du disque sont consacrées à ce rapport privilégié entre l'artiste et son public... De vous à moi.
Bref, il y a de quoi faire, sur cet album. De quoi se trémousser et
s'émouvoir. Avec, vous l'aurez compris, une prise de risque qu'on aurait
tort de ne pas saluer...
La
Dernière heure du 22/05/04 - «J'ai dormi
dans la rue»
La victoire, le succès, l'amour et
un bébé : mais la plénitude n'est pas arrivée tout de suite pour Jenifer
BRUXELLES Même pas 22 ans et déjà tout ça! Sur son deuxième album (Le passage), Jenifer Bartoli, la première gagnante de Starac'
(et de beaucoup notre préférée!) crie son bonheur d'avoir trouvé
l'homme de sa vie et fait avec lui le plus radieux bébé du monde. Un
petit Aaron qui soufflera une demi-bougie le 5 juin. Quand nous l'avons
retrouvée pour qu'elle évoque avec nous ce nouvel opus, la brunette Made in Nice était exténuée mais toujours aussi cool. Modeste et très polie. Mais pas lisse pour autant. « Pas celle que tu crois,
l'une des chansons de mon album, évoque la fausse image que des
journaux avaient renvoyée de moi, celle d'une fille fleur bleue et
naïve. Adjectif que j'assimile personnellement à niaise. Moi, je suis
tout sauf ça. J'ai du tempérament, je donne mon avis. Je ne dis pas oui à
tout et suis capable de m'énerver.»
Sur son single Ma révolution, déclaration tressaillante à son Maxim Nucci (musicien et comédien bientôt à l'affiche du film Alive, avec Richard Anconina, NdlR), elle dit «pour toi j'ai soulevé un amour de géant, j'ai fait ma guerre, marqué la terre, je me suis battue».
On veut savoir s'il est bien vrai qu'avant Aaron, Maxim et elle
s'étaient momentanément séparés et si, comme ce texte semble l'indiquer,
c'est elle qui s'est démenée pour le récupérer. «Non, cette rumeur,
c'était n'importe quoi... En parlant de ma guerre, je fais allusion à
tout ce que j'ai déjà traversé. Et qui me donne l'impression d'être plus
vieille que mon âge. A 16 ans, j'ai quitté une famille qui s'était
sacrifiée pour moi, je suis montée à Paris, j'ai chanté dans des
bistrots, j'ai dormi dans la rue, bref j'ai connu la galère. Starac'est tombé au bon moment.»
Une fois sortie de l'émission de téléréalité de TF 1, c'est à un
autre combat qu'elle doit se livrer. Celui de la médiatisation extrême. «Quand je chante J'en ai assez,
je pourrais m'adresser aux paparazzi. Ils m'ont blessée très fort. Je
ne veux pas jouer les victimes mais, pendant un an, j'ai été traquée
non-stop en bas de chez moi. Et, encore récemment, à notre sortie de
chez le pédiatre, avec le bébé, ils n'ont pas hésité à être violents,
nous poussant pour avoir une photo. Et ça avec le sourire... Si je fais
des procès? Sans arrêt. Mais je ne gagne pas d'argent parce que les
démarches en justice et les avocats sont très coûteux.»
Si elle reconnaît avoir eu une chance folle de sortir haut la main de l'aventure Starac'
(et d'être encore là aujourd'hui), Jenifer a conscience de l'aspect
terriblement cruel de ce jeu. Surtout quand elle pense à notre Mario. «Je
suis gênée par rapport à lui parce qu'il n'y a aucune raison que j'en
sois arrivée où je suis et lui non. Si je suis restée en contact avec
les copains du château? Je n'arrête pas de leur laisser des messages
mais eux mettent du temps à me rappeler (rire). Olivia (Ruiz, NdlR)
nage en plein bonheur, elle a rencontré les gens avec qui elle voulait
travailler et elle fait sa sauce dans son coin. Musicalement, je suis
plus accessible qu'elle...»
A propos de celles qui lui ont succédé sur le trône Starac', Jenifer a ces mots: «Artistiquement,
je ne me sens absolument pas proche d'elles, mais je les respecte.
Chacune a son charme. Nolwenn est touchante et intrigante et Elodie me
fait beaucoup rire. Elle est très belle des champs comme elle le dit elle-même, nature et spontanée.»
Non seulement saturé, le marché du disque est atteint, comme on le sait, du virus téléchargement. Jenifer nous avoue avoir déjà téléchargé. Mais une seule fois! «C'était
il y a longtemps, j'ai copié un titre de Stevie Wonder que je ne
parvenais pas à trouver et dont le vinyle était trop cher pour moi.» Fans, si vous ne voulez pas que Jenifer passe à la trappe, ne faites pas ça avec Le passage...
Propos recueillis par
Jean-Philippe Darquenne
Le
Parisien du 05/04/04 - Jenifer a
le succès modeste
Elle a bien mûri, la première gagnante de « Star Academy » !
Jeune maman, elle achève son deuxième album et s'apprête à recevoir un disque de
diamant pour le précédent. Télé réalité, gloire et vie privée : la chanteuse
fait le point.
DANS SON GENRE, c'est une pionnière. Première lauréate de « Star Academy », il y
a trois ans, Jenifer Bartoli achève actuellement son deuxième album, dont la
sortie est prévue fin mai.Une suite pop à son premier CD, qui s'est vendu à près d'un million
d'exemplaires grâce à des tubes du calibre d'« Au soleil ».Alors que déferlent encore d'autres disques issus de la télé réalité, à
commencer par celui d'Elodie, cette jeune maman de 22 ans s'affirme comme l'une
des rares « vedettes express » à tirer les marrons du feu.
Comment se passe l'enregistrement de votre deuxième album
? Jenifer. J'ai retrouvé l'équipe de mon premier disque et j'ai
rencontré de nouveaux auteurs, français mais aussi suédois, qui me conviennent
tout à fait. Calogero m'a écrit un titre, « C'est de l'or », qui parle de mon
fils (NDLR : Aaron est né en décembre) . Son père, Maxime Nucci, a
également collaboré à l'album.
En quoi sera-t-il différent du premier
? J'ai un peu grandi grâce à la longue tournée de l'année dernière. Tous les
soirs, sur scène, on apprend. Ma voix a gagné dans les graves, elle est moins
lisse... Pour l'album précédent, même si j'en suis très contente, tout était
allé très vite. Le problème, quand on sort de « Star Academy », c'est le temps.
Cette fois, j'ai pu donner mon avis sur chaque titre. J'ai surtout le sentiment
d'avoir évolué, ce qui est normal pour une artiste entre guillemets...
Pourquoi entre guillemets ? Je n'ai pas encore l'impression
d'être une artiste à part entière. J'ai été surmédiatisée et, en même temps,
c'est difficile de m'imposer en tant que chanteuse... En fait, pour moi, tout
commence maintenant.
Venir de la télé réalité, ça vous donne des
complexes ? Non, si c'était à refaire, je n'hésiterais pas. Mais, parfois,
j'ai l'impression de piquer la place à quelqu'un. Je vois beaucoup de talents
autour de moi qui galèrent... J'aurais peut-être dû galérer
plus.
Avez-vous ressenti du mépris dans la profession ?
Sur des plateaux télé, juste après ma sortie de l'émission. Rien de très grave. En revanche, lorsque j'ai participé aux « Enfoirés », on m'a bien traitée.
Parfois, je suis juste déçue de voir des gens cracher sur « Star Academy » puis y aller pour
faire leur promotion quelques jours après. Mais ce n'est pas très grave non plus.
Certaines portes restent-elles fermées ? Pour certains
magazines, « Star Academy » égale « cheap ». Par exemple, je n'intéresse pas un
journal comme « Elle ». Lorsque vous faites de la télé réalité, on vous voit
vivre à l'écran. Le matin au réveil, le soir au coucher... Cette image-là ne
reflète qu'en partie la vérité, il faut le savoir.
Comment avez-vous rencontré votre
compagnon, Maxime Nucci ?
Par des amis communs. Mais cette curiosité sur ma vie privée me dérange énormément. Ce n'est pas parce que j'ai fait de la télé réalité qu'il est normal de me traquer.
On s'est vraiment acharné sur moi pendant ma grossesse. Ça devenait violent, on m'a même couru
après. Un jour, en sortant de chez le pédiatre, je me suis retrouvée face à sept paparazzi prêts
à photographier mon fils ! Au début, j'avais tendance à trop parler. Aujourd'hui, je fais confiance
aux tribunaux.
Vous pensez que
l'étiquette télé réalité va vous poursuivre longtemps ? Je ne sais pas. Je
pense vraiment qu'il y a un trop-plein de chanteurs issus de ces émissions. Je
les aime bien, ils sont adorables, mais bon. Je suis dans une situation
délicate, je ne veux pas cracher dessus. Mon premier CD a tellement bien
marché... Je ne vais pas tarder à recevoir mon album de diamant (NDLR : un
million d'exemplaires vendus).
Croyez-vous qu'un tel phénomène
commercial puisse se reproduire ? Peut-être. Il y a trois ans, les L 5 de «
Popstars » et moi avons bénéficié de l'effet de surprise, mais je pense aussi
que nos albums valaient le coup. C'est ça qui a fait la différence. Finalement,
je suis persuadée que l'on n'apprend pas à chanter. Il y a des techniques pour
s'améliorer mais on sait ou on ne sait pas.
La « Star Academy », c'est
vraiment une école ? C'est le souvenir que j'en garde. Lorsque j'y suis
entrée, je n'avais pas vraiment regardé « le Loft » et je ne connaissais pas les
émissions équivalentes à l'étranger. Les candidats d'aujourd'hui y prennent ce
qu'il y a à prendre. Regardez leur aisance quasi immédiate à la télévision !
Moi, je tremblais comme une feuille...
Quelles sont vos relations avec TF
1 ? La chaîne ne m'a jamais obligée à rien. Une fois, je me suis demandé ce
que je faisais dans une émission comme « Combien ça coûte ? » mais c'était de ma
faute.
Mais vous êtes toujours en contrat avec la Une ? Non, c'est
fini. J'ai juste un contrat d'artiste avec Mercury/Universal et je ne sais pas
si Elodie et Nolwenn sont toujours liées à TF 1. Plus les années avancent, plus
ces contrats comportent de clauses... Dans mon cas, je n'ai pas le sentiment de
m'être fait avoir, au contraire.
Propos recueillis par Sébastien Catroux
Nice
Matin du 05/03/04 - Ce
soir, la Niçoise chante au profit des restos du Coeur aux côtés
de Muriel Robin, Goldman, Lorie et les autres "si Coluche était
encore vivant, il adorerait..."
Décidément
Jenifer n'en finit pas de nous surprendre... et de faire mentir
les mauvaises langues qui lui prédisaient un avenir d'étoile filante.
A
21ans, tout lui réussit à la gagnante de la Star Ac' : elle enregistre
un nouvel album à Paris et depuis le mois de décembre, elle est
la maman comblée d'un petit Aaron. Ce soir, elle prouve qu'elle
est aussi une star de coeur.
C'est
quoi la générosité pour vous : une petite chanson et puis s'en va
ou quelque chose de plus profond ?
Aider
ceux qui sont dans la misère, c'est hyper important. Avec les "Enfoirés",
j'ai l'impression d'apporter un petit truc moi aussi. La générosité,
c'est rien. C'est un regard, un sourire. Ca prend cinq minutes,
mais si tous le monde donnait un peu, il y aurait moins de galère
sur terre. Ca me fait tellement de bien, de faire du bien.
On
voit encore la misère quand on vit dans un monde de strass et de
paillettes ?
J'ai
toujours été sensible à la misère et mon succès n'y change rien,
au contraire... Vous savez, je viens d'une famille modeste. La pauvreté,
ça me met la rage, ça devrait pas exister. J'ai été bénévole pour
la Marmite du coeur à Nice et dans d'autres associations en Corse.
Il y a deux ans pour le réveillon juste après la Star ac', j'avais
organisé une bouffe à la maison avec des potes. Comme j'avais prévu
super grand, il restait plein de trucs à manger. Alors j'ai mis
une casquette pour ne pas être reconnue et on est allé dans les
rues distribuer un repas de fête aux clochards. C'était simple,
c'était bien.
(...)
Vous
êtes une "Enfoirée" dernière génération. Vous portez l'héritage
de Coluche ?
Je
suis de l'aventure des "Enfoirés" pour la deuxième année.
Coluche était un grand Monsieur. Il est The humoriste. Et il avait
un grand coeur. Quand il a lancé les restos du coeur, personne n'y
croyait. J'ai vraiment beaucoup d'admiration pour lui.
(...)
Avec
qui chantez-vous ?
J'ai
de beaux duos avec Calogero, Lorie, Elsa, Garou, Patrick Fiori et
pleins d'autres.
Comment
se sont passées les répétitions ?
C'était
super sympa. On était tous mélangés : les artistes, les bénévoles
et les pompiers. Tant mieux, j'ai horreur qu'on me mette sur un
piédestal. C'était des foux rires permanents surtout avec Mimie
Mathy qui me fait délirer. C'était vraiment une belle expérience.
Entre
les couches et les grandes causes, vous avez le temps de penser
à votre carrière ?
Je
suis en train d'enregistrer un nouvel album à Paris. Il devrait
sortir en mai. J'ai hâte de remonter sur la scène. C'est prévu en
octobre. Quand je suis sur scène, je me sens vivante, j'adore ça,
j'adore faire plaisir au public, donner aux gens qui m'aiment.
En
gros, vous êtes "surbookée" ?
Oui
mais j'adore ça. Le succès peut s'arrêter demain alors il faut en
profiter. La seule chose que je regrette, c'est de ne pas passer
plus de temps à Nice en famille...
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