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Ally Pitypang du 30/05/11 - Jenifer au Trianon
Si
on m’avait dit que j’irai un jour à un concert de
Jenifer… Enfin, c’était sans compter son dernier
album “Appelle Moi Jen“, que j’ai littéralement
adoré ! Une couleur pop, plein de synthé…. Cet opus
était fait pour moi ! J’avais donc très envie de
voir ce que cela donne sur scène…C’est au Trianon
que je suis allée la voir le 20 mai dernier, et
je n’ai pas été déçue. J’ai retrouvé tout l’univers
acidulé de l’album aussi bien dans les chansons
que dans les décors et la mise en scène. J’ai adoré
!
Un
décor tout en couleur et lumières
Un
“Jen” stylisé, s’allumant en rose, surplombe la
scène. Je ne sais pas si c’est parce que ca m’a
inconsciemment fait pensé à Jem (et les Holograms),
mais je l’ai fixé pendant tout le concert. Des zig
zag colorés clignotants sur le mur du fond sont
complétés par d’autres jeux de lumières, lasers
et autres stroboscopes. Les costumes sont également
soignés : les musiciens garçons ont des tenues unies
flashy (jaune, rouge et vert) tandis que les filles
ont des robes noires à strass. Jen a même des arceaux
lumineux sur sa jupe ! J’ai été heureuse de noter
la présence de Thibault Barbillon (du groupe 1973)
à la guitare et direction musicale, et Chat au clavier,
ayant co-écrit Je Danse avec Siméo.
Entre
nouveautés et succès
Jenifer
commence le set avec L’Envers du Paradis, immobile,
sur plateforme tournante, tenant son micro au dessus
d’elle. Suivent ensuite d’anciennes chansons savamment
réarrangées ainsi que les nouveaux morceaux où Jen
se lâche, danse, blague avec le public, l’invite
à danser, à lever les bras et claquer des doigts.
Sur Les Autocollants, elle s’amusent à coller de
vrais autocollants, à l’image de ses visuels, sur
ses musiciens. Sur Pole Dance, elle invite une personne
du public à se danser avec elle sur la fameuse barre
de fer. Le garçon qu’elle a choisit était plutôt
à l’aise et il formait un beau duo. Il avait l’air
tellement ému d’être avec Jenifer, qu’il l’a serré
dans les bras à la fin de la prestation. Tous ses
singles ont été interprétés : Tourner ma Page, dont
j’ai redécouvert les paroles avec plaisir, Comme
Un Hic, Ma Révolution, Le Souvenir de ce Jour que
j’avais écouté un boucle à l’époque, C’est de l’Or…
Seule chanson n’appartenant pas à son répertoire,
une reprise des Black Eyed Peas I Gotta Feeling.
L’ambiance
était à son comble. Les fans étaient au rendez-vous,
tout le monde chantait, dansait. C’était vraiment
super agréable, car ce n’est pas toujours le cas
dans les concerts… Je suis ressortie de là avec
la pêche avec qu’une seule envie : y retourner !
Les nouvelles
de Châtenay-Malabry de Mai 2011 N° 159 - Le
triomphe de Jenifer
Le Quotidien de la Réunion
du 28/05/11 - Jenifer La pêche au soleil
RADIO Festival
Réunion du 28/05/11 - 15 000 spectateurs pour
applaudir Jenifer au Colosse
Jenifer
a fait sa révolution. Elle a chanté
et dansé devant un public conquis de
15 000 spectateurs. Des fans qui
ont repris en choeur ces plus gros succès
et ont découvert son nouveau single
: "L'envers du Paradis". Ambiance
sur place hier soir et première réaction
de l'artiste.
Audio : http://www.radiofestival.re/Actualites/4962,15-000-spectateurs-pour-applaudir-Jenifer-au-Colosse.html
Le Quotidien de la Réunion
du 27/05/11 - Jenifer "Je chante pour faire
plaisir à mon public"
Interview
de Jen pour Clicanoo du 27/05/11 - Jenifer au soleil
Y’a comme un hic. Voilà
huit ans qu’elle n’était pas venue faire
sa révolution sur nos côtes. “Donne
moi le temps”, suppliait-elle. Notre
patience a fini par payer. Arrivée hier
à la Réunion, Jenifer a donné son premier
concert gratuit au parc du Colosse à
Saint-André. Les mots résonnent encore,
yeah, yeah, yeah ! Le second rendez-vous
aura lieu ce soir à Saint-Paul. Et ça,
c’est de l’or !
Que nous proposez-vous
sur scène ?
“Je suis venue accompagnée
de mes cinq musiciens, dont deux femmes
: une joueuse de tambourin et de guitare
et une virtuose du piano. Je présente
sur scène l’intégralité de mon dernier
album, “Appelle-moi Jen”, sorti en novembre
dernier. Je propose aussi quelques anciens
singles issus de mes précédents albums
comme “Au soleil”, “J’attends l’amour”,
“Des mots qui résonnent”, “Comme un
hic”… Et pour la petite surprise, je
reprends un titre des Black Eyed Peas.
J’attaque ma tournée d’été en plein
air avec la Réunion. En automne, je
retournerai dans les théâtres.
Vous étiez déjà venue
à la Réunion en 2003 pour un concert
unique au Petit Stade de l’Est. Quels
souvenirs gardez-vous du public réunionnais
?
Je n’étais pas venue
depuis huit ans, mais j’avais hâte d’être
là. Dès que je suis sortie de l’avion,
j’avais le sourire et la pêche. Je me
rappelle qu’en 2003, il y a eu une effervescence
incroyable ! Je m’attendais à un échange
exceptionnel et ça a été mieux que ce
que je m’étais imaginé. Les gens étaient
plein d’amour, il faisait chaud et j’avais
fini le concert en nage. J’espère qu’il
y aura un aussi grand partage avec le
public cette fois encore. Il est primordial
pour moi que les gens passent un bon
moment.
Quel est le profil
de votre public ? Est-il essentiellement
féminin ?
Mon public est mixte.
Il y a des hommes, des femmes, de tous
les âges. On retrouve d’ailleurs de
plus en plus de garçons. Parfois, j’ai
l'impression d’avoir grandi avec certains…
D’autres se sont rajoutés à mes fans
après m’avoir découverte sur scène.
Que retenez-vous de
votre passage à la Star academy au début
des années 2000 ?
Que du bonheur ! J’ai
vécu une tranche de vie particulière,
pour moi c’était la colonie de vacances.
J’ai vécu les trois mois les plus drôles
de ma vie. À l’époque, j’étais bourrée
d’insouciance et c’est tant mieux !
J’étais loin de penser que j’allais
gagner le télé-crochet. Je n’imaginais
même pas l’ampleur que ça allait prendre.
Mais la Star ac a été un vrai tremplin
qui m’a permis de sortir 4 albums. J’en
suis très fière et si c’était à refaire,
je le referais.
Justement, quels conseils
donneriez-vous aux jeunes qui veulent
se lancer dans la musique ?
De rester fidèles à eux-mêmes
et de ne pas oublier d’où ils viennent.
Lorsque j’ai fait la Star academy, je
pensais que ça allait être éphémère.
Malgré mon jeune âge, j’avais la tête
sur les épaules. Et puis, quand je me
suis retrouvée sur scène avec mes propres
titres, j’ai eu envie d’aller plus loin.
Auparavant, je ne chantais que pour
moi, c’était une évasion purement égoïste.
À présent, je chante pour le public.
Êtes-vous satisfaite
de tout votre répertoire, de tous vos
albums ?
Oui, car chaque album
correspond à un âge et une humeur. Je
me nourris de mes rencontres et pour
ce dernier album, j’ai voulu quelque
chose de différent, plus électronisé.
Le titre qui me touche le plus est “L’envers
du paradis”. Il ouvre le spectacle et
à chaque fois que je l’interprète, mes
poils se dressent. Ce titre me rappelle
des souvenirs en studio. J’aime aussi
interpréter mes anciens titres, car
ils sont repris par le public et ça
fait plaisir.
Vous-même, vous êtes
fan de qui ?
De beaucoup d’artistes.
J’aime Ben Harper, Keziah Jones, Serge
Gainsbourg, les Beattles, Adèle… J’écoute
de tout, du rock, du zouk, je n’ai pas
de style particulier. Par contre, je
reconnais que je ne connais pas beaucoup
d’artistes réunionnais et j’en ai très
honte.
Quel va être votre
programme pendant votre séjour dans
l’île ?
J’espère visiter l’île,
comme je l’avais fait en 2003. Je me
rappelle d’un tour en hélico au-dessus
du volcan, des plages… Je vais aussi
regoûter à plein de bonnes choses.
Vous reprenez l’avion
lundi. Vous allez donc rater la fête
des mères dimanche…
Pour moi, la fête des
mères sera seulement décalée. À mon
retour, je retrouverais mon petit garçon
et nous passerons ensemble un moment
très simple.”
Propos recueillis par
Nathalie Techer
Jenifer en concert gratuit
au Boulodrome à Saint-Paul, ce soir
à partir de 20h.
Interview de Jen dans
Le Midi Libre du 17/05/11 - Jenifer : "Je partage
les valeurs du refuge"
Montpellier Jenifer s'engage
aux côtés des victimes de l'homophobie
A l'occasion de la Journée
Mondiale contre l'homophobie du mardi
17 mai, la chanteuse Jenifer s'explique
sur les motivations qui l'ont poussée
à devenir la marraine du Refuge, le
foyer montpellièrain d'accueil des jeunes
homosexuels.
Qu'est-ce qui vous
a incité à devenir la marraine de l'association
"Le Refuge" ?
C'est l'association elle-même
qui m'a contactée et m'a fait cette
demande. J'ai découvert “Le refuge“
en regardant un reportage dans “Envoyé
spécial". Je me souviens avoir
été choquée car j'étais, un peu naïvement
sans doute, à mille lieux d'imaginer
que ce type de choses existaient encore.
Peut-être parce que je n'ai pas été
élevé comme ça. Enfant, j'ai du poser
une question ingénue un jour à mes parents
sur un couple d'amis à eux, qui étaient
homo. Ils ont du me répondre un truc
du genre “Il y a des droitiers… et puis
il y a des gauchers … et à la fin, tout
le monde peut écrire…" et la question
ne s'est plus jamais posée. Je suis
hétérosexuelle et je n'avais jamais
vraiment pensé à ce qu'un garçon ou
une fille pouvait ressentir le jour
où il (ou elle) réalise sa différence.
Cette panique intérieure… Comment le
dire, comment le vivre.
Je découvre un peu ces
périodes de détresse qui peuvent parfois
briser un ado, quand la famille, ses
amis, le rejette pour des questions
morales, religieuses ou je ne sais quoi.
Je comprends que c'est une information
difficile à avaler au début pour certains
parents, mais l'amour qu'on porte à
son enfant compte plus que tout et des
parents se doivent d'être là pour aider
son enfant face à ce qui n'est pas un
choix. Certaines situations extrêmes
mènent à des drames. Le taux de suicide
chez les adolescents homosexuels est
5 fois supérieur à celui des ados hetero.
C'est intolérable que la société commette
ce type de pression.
Etre marraine c'est
un engagement important (comme vous
le faites déjà avec "Namasté"),
avez vous vécu autour de vous des problématiques
liées à l'homophobie ?
Oui, comme des scènes
de racisme primaire aussi. C'est révoltant.
Mais je ne vais pas endosser un rôle
de porte parole et faire la tournée
des media. Il faut savoir mener des
combats qu'on peut remporter et je me
vois mal en train de partir en guerre
face à l'homophobie avec mes frêles
épaules. Il y a des tas d'associations
qui luttent au quotidien avec férocité.
Mais je prends position au coté de l'association
dans son combat pour soutenir ses gamins
face à leur détresse. J'espère les rencontrer
tous, les écouter et les entendre.
Vous vous êtes prononcée
en faveur du mariage homosexuel... Pourquoi
?
Parce que j'ai toujours
connu parmi mes proches des couples
gay ou lesbiens. Certains voulaient
pourvoir se marier, d'autres voulaient
le droit de choisir de ne pas se marier.
Le monde dans lequel on vit est souvent
bien agressif et un couple peut être
un refuge de bien être. La reconnaissance
de ce couple me paraît essentielle pour
la dignité de chacun. Et puis, on parle
d'un mariage civil et n'est-on pas supposément
libres, égaux et fraternels quand on
lève les yeux sur le perron d'une mairie
?
Que pensez vous de
l'adoption par un couple homo ?
Je suis pour. Un enfant
a besoin d'amour. Avant même que les
études montrent que le fait qu'un enfant
soit élevé par un couple homo n'a aucune
incidence sur son orientation sexuelle,
je pense qu'un enfant à besoin d'un
nid affection. Les référents féminins
ou masculins sont partout et souvent
ces parents prennent garde à les multiplier.
Le chemin de croix qu'est l'adoption
montre à lui tout seul que ce désir
d'enfant est un vraie volonté. Ca montre
tout l'amour qu'un couple est prêt à
donner à un enfant.
Le maire de Montpellier
Hélène Mandroux a reçu le prix "Pierre-Guénin"
contre l'homophobie pour son action
politique dans ce domaine. Elle a notamment
célébré récemment un mariage gay, soutiendriez
vous ce type d'initiative ?
Je ne le savais pas et
je l'en félicite. C'est une prise de
position courageuse. C'est un comble
tout de même de devoir prendre position
pour le bonheur d'un couple !
Vous avez parcouru
un long chemin depuis la StarAc'...
Aujourd'hui artiste affirmée, membre
à part entière des Enfoirés, engagée
pour les enfants du Népal et la lutte
contre le Sida. Vous appréciez ce statut
de vedette reconnue qui vous permet
de vous engager de façon marquante ?
Profiter de ces projecteurs
pour défendre des causes qui nous paraissent
essentielles est une façon de mieux
donner un vrai sens à ce statut de “vedette“…
plutôt surfait et survendu.
Vous pensez que c'est
important, au-delà de vos chansons,
de pouvoir transmettre un message à
vos jeunes fans ? C'est essentiel
même. J'ai eu la chance d'avoir aussi
un public ado au début, dont certains
sont toujours là, avec 10 ans de plus…
Si ces valeurs, on les partage ensemble,
j'en suis très fière.
Peut-on savoir quelle
chanson vous interpréterez sur la compil'
pour "Le Refuge", à laquelle
participent également Mylène Farmer,
Ricky Martin, etc ?
J'avais proposé aux personnes
en charge de ce projet de choisir le
titre qui leur paraissait le plus adapté
à leurs yeux. Je crois qu'ils ont choisi
“L'amour fou“, extrait de mon dernier
album. Je trouve qu'ils ont bon goût.
(rires).
Propos recueillis par
PHILIPPE MOURET
Communiqué
de Presse du Président de l'association Le Refuge
du 17/05/11 - Jenifer s’engage aux
côtés du Refuge
La chanteuse prend fait
et cause pour les jeunes homosexul(les)
rejeté(e)s par leurs parents.
communiqué Le Refuge -
12 mai 2011
"Romain 18ans, chassé
de chez lui parcequ’il est homosexuel.
Théo, 17ans, bouc-émissaire de son lycée.
Parceque ces situations si fréquentes
sont intolérables, je m’engage contre
l’homophobie avec l’Association Nationale
Le Refuge".
Ce sont ces quelques
mots engagés que Jenifer a souhaité
prononcer pour accompagner une campagne
nationale "choc" contre l’homophobie
subie par les plus jeunes.
Bouleversée par la souffrance
de ces jeunes garçons et filles, la
chanteuse a été sensible au travail
de terrain effectué par l’Association
Nationale Le Refuge qui gère plusieurs
dispositifs d’hébergement temporaire
et d’accompagnement psychologique et
social destinés à des jeunes rejetés
par leurs parents du fait de leur homosexualité.
Etre marraine de l’association
implique un véritable engagement tant
l’attente de ces jeunes est importante.
Jenifer n’a pas hésité
une seconde avant de s’engager. Sa sensibilité
nous a beaucoup touché. Elle est la
bienvenue dans nos locaux et prend régulièrement
des nouvelles des jeunes que nous accompagnons.
C’est la première chanteuse
française à s’engager concrêtement contre
l’homophobie. Nous espérons que son
geste fort suscitera l’élan de nombreuses
personnalités françaises à l’instar
du véritable élan de mobilisation présent
dans de nombreux pays dont les Etats-Unis
et le Royaume-Uni.
L’Association Nationale
Le Refuge qui dispose de 22 places d’hébergement
dans toute la France est confrontée
à 300 demandes d’hébergement par an.
Nicolas NOGUIER
La Meuse du 10/05/11
- Jenifer a enflammé le public liégeois
Exit
la Jenifer à peine sortie de l’adolescence
et un peu rondelette de la Star Academy
! Vendredi dernier, c’est une jeune
femme bien dans sa peau et pleine de
maturité qui est montée sur la scène
du Forum.
Évidemment,
c’était complet...
Devant
un public principalement féminin, la
jeune chanteuse est apparue dans une
robe noire à paillettes, la taille entourée
d’un cerceau illuminé.
Dès
son entrée en scène et pendant près
de deux heures, elle a enchaîné les
tubes, de son début de carrière à aujourd’hui,
pendant que les flashs des appareils
photos crépitaient à ses pieds.
Les
fans ont été nombreux à se positionner
au pied de la scène pour admirer leur
idole de plus près, immortaliser sa
présence en Cité ardente ou simplement
lui offrir des fleurs ou un petit mot.
Ses
tubes revisités
Elle
avait à peine entonné trois chansons
que les 3.000 personnes présentes dans
la salle se sont levées pour l’acclamer
et chanter avec elle ses plus grands
tubes: “ J’attends l’amour ”, “ Au soleil
”, “ Le souvenir de ce jour ”, “ Donne-moi
le temps ” et, son plus récent, “ Je
danse ”, tous dans des versions revues
pour sa tournée.
Même
les black eyed peas
Après
un rappel du public, elle est remontée
sur scène pour reprendre, notamment,
le “ I’ve Got A Feeling ” des Black
Eyed Peas dont elle a entonné avec un
parfait accent anglais les paroles “
Tonight’s gonna be a good night ”.
Et
qu’elle se rassure, pour nous aussi,
ce vendredi était une très bonne soirée!
Damien
Malvetti
La Dernière Heure du 09/05/11
- Une vendetta anti-Jenifer
? “Peut-être… Mais je relativise”
En tournée avec son
dernier album, Appelle-moi Jen, elle
répond aux critiques
En concert jeudi soir
à l’Ancienne Belgique, Jenifer nous
a reçu quelques instants avant son entrée
sur scène pour aborder son dernier opus,
Appelle-moi Jen, sa tournée mais aussi
les attaques dont elle a été victime.
Accueillante et souriante, la jeune
femme était visiblement ravie de retrouver
la Belgique et son public hors du commun.
Dans une interview,
vous dites, “Je chante parce que je
n’aime pas parler”. C’est plutôt mal
barré pour les interviews, alors !
“Je n’aime pas trop parler
de moi. Quand c’est trop personnel.
Et je peux bafouiller quand on me demande
mon avis, un jugement. Je cherche mes
mots. Et je ne sais pas pourquoi car
je me sens bien ! Je peux dire que je
suis très heureuse, que je suis en plein
épanouissement, mais voilà !”
Vous venez de débuter
votre tournée, comment votre album a-t-il
pris vie sur scène ?
“C’est très intense.
C’est mon quatrième album, j’ai déjà
quelques tournées au compteur. Ce n’est
pas une tournée de consécration ni un
album de maturité mais je prends de
plus en plus de plaisir à être sur scène.
C’est très spécial. Je me sens portée
par mon équipe, par les gens. J’arrive
à m’évader sur ma propre musique et
je trouve ça magique. Ça l’est au-delà
de mes espérances. Au début, j’étais
loin de me dire que ça allait durer
encore. J’avais peur de me lasser. Mais
je n’ai pas été mécanique, ce qui m’a
aidée à ne pas perdre pied. Quand je
suis sur scène, je ne me désinhibe plus.
J’ai l’impression que nous partons tous
dans une bulle et c’est pour ça que
j’ai voulu une tournée qui soit plus
proche des gens. Je préfère ces salles
où il y a de l’âme, ça me correspond
plus.”
La clef de la longévité,
c’est de toujours se réinventer ?
“Je ne sais pas. Peut-être.
Je pense que rester dans un même créneau,
je me serais ennuyée, j’aurais menti.
Et j’aurais probablement perdu pied.
J’aime la musique et j’aime vraiment
les rencontres. Cela m’apprend énormément,
encore aujourd’hui. Expérimenter des
choses en studio, créer, aller vers
d’autres univers, cela m’excite vachement.
Quitte à prendre un risque, c’est comme
ça. je le répète depuis le début, rien
n’est jamais acquis, encore plus aujourd’hui.
Mais je le revendique haut et fort,
je peux me regarder dans un miroir.
Je suis restée fidèle à mes valeurs.
C’est aussi ça l’excitation que nous
avons en studio quand nous projetons
l’album sur scène. j’avais envie de
proposer un concept différent. J’avais
envie de m’éclater. Et si je m’éclate,
je me dis que certaines personnes pourront
peut-être s’amuser avec moi.”
C’est difficile de
faire comprendre à votre public, ou
à la presse, que vous avez grandi ?
“A priori, chez certains,
c’est plus compliqué. D’autres l’ont
compris. Je n’ai jamais eu autant de
bonnes critiques sur un disque. Mais
deux, trois magazines m’ont complètement
déglingué. Cela a été assez violent
parce que ce n’était pas vrai. Récemment,
il y a eu un article qui disait que
je ne remplissais pas partout. Mais
on est presque complet partout ! C’est
parfois de l’actualité mensongère. On
m’a mis dans les flops 2010 alors que
j’ai sorti mon album le 29 novembre
2010 ! C’est vachement dur. J’ai tout
eu d’un coup. À un moment donné je me
suis remise en question et puis je me
suis dit que finalement, j’avais fait
ce que je voulais faire. Qu’il fallait
que je le revendique haut et fort, que
je porte mon projet, mon équipe. Maintenant,
tout glisse et je me concentre sur ma
musique. J’estime que j’ai bien et que
si c’était à refaire, je referais tout
pareil !”
Salles moins remplies,
la polémique des NRJ Music Awards, il
y a une vendetta anti-Jenifer ?
“Peut-être ! Et il faut
faire abstraction. C’est peut-être grâce
à l’éducation que j’ai pu avoir, je
relativise en me disant qu’il y a des
choses plus graves dans la vie. J’ai
traversé des étapes plus difficiles
dans ma vie qui me permettent de réaliser
que j’ai quand même un facteur chance
! Je m’éclate en ce moment et je ne
me prends pas la tête avec ce qu’on
peut dire. Surtout que c’est faux. Si
les gens n’étaient pas là, je remettrais
tout en question, mais là, ça se passe
bien.”
Interview > Sophie
Lagesse
Jenifer est très proche
de son groupe, composé de deux filles
et de trois garçons. L’équilibre parfait
!
Bientôt 10 ans de
carrière
En janvier 2012, Jenifer
fêtera un anniversaire particulier
En octobre 2001, les
téléspectateurs font connaissance avec
Jenifer. Une jeune femme au talent prometteur
qui a su s’inscrire dans la durée. Dans
quelques mois, ce sont ses 10 ans de
carrière qu’elle aura le plaisir de
fêter.
Vous allez monter
sur scène, comment vous sentez-vous
avant un concert ?
“Je sens les gens, je
sens mon équipe, je ferme les yeux.
J’adore l’arrivée sur scène car j’ai
la chair de poule, encore. À chaque
date, cela me fait des trucs bizarres.
Je suis une grande traceuse mais quand
j’arrive sur scène, le trac s’en va
comme par magie. C’est un moment intense
que j’aime particulièrement.”
Avez-vous un rituel
avant de monter sur scène ?
“Je ne m’isole pas !
J’aime bien boire un coup avec les autres,
déconner avec les techniciens. Et puis,
on se fait toujours un petit câlin avant
de monter sur scène.”
Vous arrivez à trouver
une stabilité en tournée ?
“Nous ne donnons pas
des concerts tous les jours. Je privilégie
aussi mon petit garçon donc nous ne
faisons pas du 7 jours sur 7. Il faut
réussir à bien dormir. J’essaie de ne
pas être inconsciente en me couvrant
quand je sors. Au fil des tournées,
j’ai appris les choses à faire et à
ne pas faire. Je chauffe ma voix, une
chose que j’ai appris à faire car je
me suis rendue compte que ça pouvait
vraiment abîmer les cordes vocales !”
Cet album a été une
surprise, c’était une volonté ou s’est-il
imposé à vous ?
“J’ai conscience des
changements. Mais je ne pense pas faire
des virages à 360°. Il y a une suite
logique par rapport à mon âge, aux humeurs,
au recul qu’on a. J’aborde l’amour différemment.
Je voulais parler d’autre chose et finalement,
j’ai pioché dans ces textes-là. J’ai
essayé de faire ça de façon très spontanée.
Au fond de moi, je savais que je prenais
un risque. Mais en même temps, je ne
pouvais pas faire autre chose car j’avais
envie de ça ! On n’aurait pas pu me
faire faire autre chose !”
En 2012, vous fêterez
vos 10 ans de carrière. Un bilan ?
“Il est plutôt bon !
Je ne m’attendais pas à être encore
là 10 ans après. Je suis fière du parcours
que j’ai pu avoir. J’ai eu beaucoup
de chance de rencontrer les gens que
j’ai rencontrés. Ils ont su m’écouter
et j’ai pu les écouter. Avec le recul,
je suis très contente de tout ce que
j’ai pu faire.”
Un petit best-of pour
l’occasion ?
“Non, c’est trop tôt
! Je n’ai fait que quatre albums. Je
pense qu’il est vraiment trop tôt. J’espère
par contre qu’il y aura un album live
avec des inédits. Ça me correspondrait
plus.”
Lumineuse, au propre
comme au figuré, Jenifer a irradié l’AB
!
Un
concert très disco !
BRUXELLES
Moitié Betty Boop, moitié Dita Von Teese,
vêtue d’une petite robe scintillante,
Jenifer débarque telle une poupée sur
un manège sur la scène de l’AB. Elle
y dévoile tour à tour des morceaux de
son dernier opus comme L’envers du paradis
ou l’incontournable Je danse et distille
ses tubes passés. Et ils sont nombreux
au fil de la soirée ! Au soleil, Donne-moi
le temps, J’attends l’amour ou encore
Ma révolution résonnent comme des souvenirs
de jeunesse pour beaucoup de spectateurs.
Un voyage entre l’adolescence révolue
et le monde adulte savamment distillé
dans un décor rétro illuminé de néons.
S.L.
Communiqué
de Presse de Prod Events, Promoteur de Pau
La société Prod Events
, en tant qu’organisateur et promoteur
local souhaite apporter quelques précisions
concernant la date de concert de “JENIFER
“ au zénith de Pau du 26 avril dernier.
En prenant compte la
capacité de salle demandée par le producteur
( entre 1000 et 1500 places ) :
1- La ville de Pau ne
bénéficiant pas de structures d’accueil
supérieures à 540 places ( Palais Beaumont
) mis à part le Zénith de Pau , ce dernier
à été choisi en accord avec Auguri productions
afin d’accueillir dans les meilleures
conditions le public et toute l’équipe
de Jenifer.
2- La configuration du
Zénith de Pau mise en place par notre
production était de 1100 places ( 800
assis / 300 debout ) et non pas 7 000
comme indiqué par la presse . Il est
important de préciser que mis à part
5-6 artistes /an les configurations
mises en places sur le Zénith de Pau
, sont semblables à celle mise en place
sur Jenifer .
3- De cette capacité
, le taux de remplissage de cette date
est d’environ 90 %
Pour terminer , nous
souhaitons ajouter que ce concert s’est
passé dans les meilleures conditions
; que le public présent , selon nos
retours fut enchanté de l’ambiance et
du spectacle proposé par l’artiste .
Nous n’hésiterons pas à re - programmer
cette artiste dans notre région .
Communiqué de Presse
de Auguri Productions du 29/04/11
Auguri Productions
est fier d’annoncer la prolongation
de la tournée de JENIFER sur l’automne
2011 et dans toute la France, et l’ouverture
à la vente de deux concerts dans la
salle magique des Folies Bergère à Paris,
les 18 et 19 Novembre prochain.
Jenifer a commencé sa
tournée fin mars et enchaîne les concerts
devant un public ravi de retrouver sur
scène son Artiste dans un cadre joyeux,
festif et très coloré, à l’image de
son dernier album ‘Appelle-moi Jen’.
Cette première tournée
de printemps passe par deux Trianon
les 19 et 20 Mai à Paris, déjà complets
à l'instar des concerts de Lyon, Aix,
Toulouse, Lille ou Liège, et bientôt
d'autres dans toute la France. Elle
enchaînera sur une vingtaine de festivals
à partir du mois de juin.
Sud Ouest du 29/04/11 - Jenifer
embrase la Gare du Midi avec sa pop
Les
belles soirées s'enchaînent à la Gare
du Midi. Mercredi, Jenifer vêtue d'une
robe illuminée est entrée sur scène
en entonnant « L'Envers du paradis ».
Après des notes poétiques, la suite
fut bien plus rock et pop. Dès le deuxième
morceau, le public se lève pour danser
devant la scène avant que « Jen » ne
s'adresse à ses fans. Les projecteurs
rivés sur eux, elle demande s'ils sont
prêts à mettre le feu. Ce que les Biarrots
ont fait.
La Nouvelle République du 29/04/11 - Jenifer
: '' Le people ce n'est pas mon truc ''
C'est l'une des premières
chanteuses sortie de la téléréalité.
Aujourd'hui elle cherche à changer d'image,
et n'hésite pas à jouer l'autodérision.
Jenifer cherche aujourd'hui
à faire de la musique, et pas seulement
à faire jouer les trompettes de la renommée.
Interview.
Votre victoire à Star
Academy, c'était il y a déjà dix ans.
A l'époque, on ne s'attendait pas à
ce que les artistes de téléréalité durent.
Finalement, vous êtes toujours là...
« Exactement. Moi-même,
ça me surprend encore aujourd'hui. Je
pensais que ça allait être plus éphémère
que ça. Mais lorsque j'ai fait ma première
tournée avec la Star Ac, ça m'a fait
un truc dingue. Je me suis rendu compte
que je pouvais avoir de l'échange avec
des gens en chantant. J'y ai vraiment
pris plaisir. Avant, je chantais pour
moi, pour m'évader, c'était très égoïste.
Quand j'ai vu des gens adhérer à ma
musique, ça m'a donné envie de continuer,
c'est allé au-delà de mes espérances.
»
Depuis votre dernier
album, on a l'impression que vous avez
envie de changer d'image, de musique...
« Je fonctionne avec
mes humeurs, et aussi avec mon âge.
Lors de la Star Ac, j'étais superjeune.
Mais je n'aime pas fonctionner mécaniquement,
me contenter de rester dans un même
créneau musical. J'ai besoin de m'éclater
en studio, de faire des rencontres,
de me surprendre, et d'essayer de surprendre
aussi. C'est un risque, mais je le prends.
C'est très excitant de tenter des choses.
Cet album reste globalement très pop,
mais il a des sonorités funk, disco,
il est plus électronisé... J'ai fait
un mélange pour essayer de créer ma
propre musique, et pour conceptualiser
un peu plus sur scène, aussi. Je voulais
que les gens puissent s'aérer l'esprit
un moment, se déhancher dessus. Il me
semble un peu plus festif. »
Quand on voit votre
évolution récente, on a l'impression
que vous voulez être de moins en moins
people et de plus en plus artiste...
« C'est ce que je cherche
depuis le début, finalement ! Vous savez,
le people, ce n'est définitivement pas
mon truc. Je suis une chanteuse, une
artiste. Qu'on me reconnaisse pour ma
musique, qu'on critique l'album, c'est
cool. Mais dès que c'est people, je
trouve ça un peu nul. Ce n'est pas quelque
chose qui me ressemble. »
C'est quand même la
télé et les magazines qui vous ont fait
connaître.
« Bien sûr, je ne renie
rien. Ça m'a servi de tremplin. Maintenant,
j'essaye d'aller au-delà et d'être reconnu
pour ma musique. »
Aujourd'hui, vous
jouez même avec votre image. Vous avez
joué votre propre rôle dans la websérie
de la chanteuse Koxie, Buzz-moi...
« Ça m'a éclaté d'accepter
ce défi, de faire de la comédie alors
que je suis chanteuse. J'ai rencontré
cette fille qui porte tout sur ses épaules
: elle fait de la production, de la
réalisation, de la chanson, elle est
comédienne... Elle a un vrai concept.
J'ai vu les deux premiers épisodes,
ça m'a beaucoup amusé, elle m'a proposé
de jouer dans le troisième, j'ai accepté.
Et puis l'autodérision, je trouve ça
très sympa. Et c'est arrivé au bon moment
pour moi : c'était à un moment où il
y avait beaucoup de polémiques sur les
radios, où on nous opposait Nolween
et moi, alors que tout va bien. »
Il y a quelques jours,
votre compte Twitter a été piraté (un
lien renvoyait vers une photo d'homme
nu). Ça aussi, au final, c'est du buzz
?
« Le twitter, je n'y
vais jamais, moi je suis sur Facebook.
Mais on m'a raconté ça... Il a eu un
souci, mais bon, ça m'a fait rire. Je
ne sais pas si c'est du buzz, je ne
sais pas ce que cette personne a voulu
faire. Je n'ai pas cherché à voir ces
images, si vous voulez tout savoir !
Mais non, ce n'est pas pour le buzz,
je n'ai pas besoin de cela. Je pense
que c'est juste quelqu'un qui a été
assez maladroit. »
Jenifer, aujourd'hui,
c'est qui ? C'est toujours la fille
qui est sortie il y a dix ans de la
Star Ac ?
« Oui, mais elle a un
peu grandi entre-temps, elle a vécu
plein de choses. C'est toujours la même,
mais avec 28 ans au compteur ! »
En concert au Vinci à
Tours le 13 mai, à 20 h 30. 35 €. Points
de vente habituels.
Propos recueilli par Thierry Soulard
Sud Ouest du 28/04/11 - Jenifer, Nissa la Bella
Nice Matin du 25/04/11 - "La Télé Réalité a 10 ans : Que sont devenus
les Azuréens"
Dix ans ont passé depuis
la Star Ac. Le bilan ?
Jenifer : "Je
n'ai aucun souci avec ça, il m'est tout à fait facile
d'en parler. J'essaie d'aller au-delà, évidemment,
et d'être reconnue comme artiste à travers mes chansons.
mais je suis fière de ce que j'ai fait.
Fière d'avoir gagné ou
d'être toujours là aujourd'hui ?
"Je suis fière
d'en être à mon 4ème album et d'avoir encore une
belle tournée qui se présente. Fière du parcours,
aussi. Si c'était à refaire, je referais la Star
Ac avec grand plaisir. Je suis consciente d'avoir
eu beaucoup de chance. Maintenant, tout cela aurait
été éphémère si je n'avais pas énormément travaillé
de mon côté".
S'il n'y avait pas eu
l'émission ?
"J'aurais
fait ce métier de toute façon. Je ne sais pas dans
quelles conditions, mais je l'aurais fait. J'ai
toujours chanté. D'abord pour moi, de façon égoïste,
sans imaginer que cela pourrait un jour apporter
du plaisir aux gens. Je me suis longtemps cachée
derrière mon micro.
Suivez-vous X FACTOR
?
"Non, j'ai
juste regardé la 1ère émission. J'envoie de temps
en temps un petit texto à mon ami Christophe Willem,
histoire de le chambrer. Au fond, X FACTOR, c'est
plutôt mieux que certaines émissions. Ici, on ne
filme pas les gens dans leur quotidien. Le programme
s'en tient à l'aspect artistique et c'est tant mieux. Pour moi, ce n'est
pas vraiment de la téléréalité. Plutôt une émission
de divertissement. Une bonne émission d'ailleurs,
si l'on aime la musique".
Sud Ouest du 21/04/11 -
Jenifer ose le renouveau
La chanteuse livre
quelques secrets de son show qu'elle
présente à Pau le 26 avril et à Biarritz
le 27.
« Sud Ouest ». Connaissez-vous
le Pays basque ?
Jenifer. Je le
connais, un peu de loin. Je suis déjà
venue à Biarritz, en tournée. Je m'étais
baladée avec toute mon équipe sur la
plage où il y a tous les surfeurs -
dont je ne me souviens pas du nom d'ailleurs
- et j'avais trouvé ça vraiment sublime.
On avait vraiment apprécié.
Et qu'aviez-vous pensé
de l'accueil du public basque ?
C'était top ! Il y a
eu un échange et c'est ce que je cherche
à avoir à chaque fois que je monte sur
scène. J'adore cette interaction avec
le public et, dans le Sud, comme les
gens ont le sang un peu plus chaud,
ça marche bien !
Vous êtes donc contente
de revenir…
Oui, je reviens avec
plaisir. J'aime être chez vous car il
y a une mentalité assez particulière
de protection des terres et du patrimoine
qui me fait penser à mes origines corses.
Donc, qui me ressemble un peu.
Pour en venir au vif
du sujet, à savoir votre nouvel album,
intitulé « Appelle-moi Jen », pouvez-vous
le définir avec vos mots, au-delà des
influences avec les années 80, que les
critiques musicaux établissent souvent
?
C'est un album globalement
très pop, avec un son un petit peu plus
rock. Il est plus electro aussi mais
pas vraiment années 80. C'est un son
changeant, plus électronisé qu'auparavant.
Dans mon premier disque, c'était surtout
un balayage avec des guitares. Comme
je fonctionne avec mes humeurs, qui
sont plutôt changeantes, je voulais
faire un album qui change, qui ait un
côté dansant. Qu'il n'y ait pas des
choses trop noires ni trop gaies. Là,
les chansons ne sont pas tout le temps
joyeuses. Elles ne sont pas toutes sucrées,
sauf « Les Autocollants », dans laquelle
les paroles sont un peu rigolotes. Bref,
je voulais partir dans un trip autre.
Et ça donne cet album. Il est différent.
Vous dites être d'une
humeur assez changeante. Mais quelle
est votre humeur du moment, en lien
avec cet album, dans lequel on vous
sent un peu désenchantée, plus lucide
mais avec une forme de dérision nouvelle
?
C'est exactement ça !
J'ai un peu petit plus de recul sur
les choses, surtout par rapport à mon
premier album, enregistré à 19 ans,
âge auquel j'en manquais, c'est sûr.
Mais je n'aime pas fonctionner mécaniquement,
quitte à prendre un risque. D'ailleurs,
on m'avait dit que le départ de cet
album, en terme de ventes, serait moins
tonitruant, que ce serait moins sympa.
Mais moi, j'étais très heureuse avec
ça. Je n'avais pas envie de faire de
la musique pour faire de la musique.
En clair, vous assumiez
de faire un disque moins commercial
?
Oui, je me sentais à
l'aise avec ça. Mais mon premier single
a quand même été disque d'or ! [« Je
danse », NDLR]
Vous êtes dans les
derniers préparatifs de votre prochaine
tournée. Pour la création scénique,
vous êtes plutôt bien entourée puisque
Cyril Houplain, à l'origine de l'univers
visuel de M, travaille avec vous. Pouvez-vous
nous en dire plus sur votre futur show
?
Je suis aussi entourée
de Dimitri Vassilu, aux lumières, qui
était sur mes précédentes tournées.
Avec Cyril Houplain, je les remercie
tous les jours, j'ai vraiment de la
chance car ils me font porter le spectacle
au-delà de mes attentes. Il y a énormément
d'échanges d'idées, on a des constructions,
on fait des maquettes. ça va être très
coloré, très entraînant. J'aurai un
costume de scène, une robe dessinée
par Charles, qui fait des robes pour
les Restos du cœur. Mais, au final,
il y a énormément de liberté. Ce n'est
pas scolaire. Il y a une base mais on
fait au feeling et c'est vraiment un
travail d'équipe.
Je sais que vous n'avez
pas forcément la tête à ça au vu de
votre tournée très prenante, mais d'autres
projets trottent-ils malgré tout dans
votre esprit ?
J'ai quelques projets
mais tout est un peu abstrait et je
me concentre sur ma tournée et je lis
beaucoup de choses. Des scénarios, des
petites apparitions qu'on me propose,
sur les planches. Je suis contente car
on me demande des choses. C'est flatteur
et je suis touchée. Mais je ne sais
pas si j'ai le talent. Quand j'ai joué
dans les « Monologues du vagin », je
me suis éclatée. Mais, au départ, le
travail n'était vraiment pas évident
et j'ai bataillé pour me sentir à l'aise,
que ça vienne vraiment crescendo. Au
final, je n'avais plus envie d'arrêter.
Jenifer sera en concert
mardi 26 avril à 20 h 30 au Zénith de
Pau et le lendemain à 20 heures à la
Gare du Midi à Biarritz.
Ouest France du
16/04/11 - En
août, Le Petit Village accueille Jenifer et Alan
Stivell
La
32 e édition du festival du Petit-Village
des 19 et 20 août est sur les rails,
les 250 bénévoles sont déjà au travail
(Ouest-France d'hier). Les organisateurs
ont longuement attendu la réponse de
Grégoire qui a finalement décliné l'invitation
« pour prendre des vacances ».
Jenifer
sera donc la tête d'affiche de la soirée
familiale du samedi 20 août, ce que
ne regrette pas Alexandre Henry : «
Elle fait un tabac actuellement et ce
sera sa seule date dans l'Ouest cet
été. » Pep's avec son tube « Liberta
» assurera la 1 re partie de soirée.
En deuxième partie, coup de coeur des
organisateurs, le groupe féminin Suédois
de hard rock, Crucified Barbara, suivi
de Burning Heads. La petite scène accueillera
deux groupes costarmoricains : Since
My Accident (rock métal) et The Reactors
(punk rock).
Le
vendredi 19 août, la Bretagne est à
l'honneur avec sur scène, pour la première
fois, Alan Stivell, « sollicité depuis
plusieurs années ». Un grand moment
attendu avec au programme une rétrospective
de ses 40 années de carrière. Il sera
précédé sur la grande scène des Raggalendo,
groupe costarmoricain, puis un groupe
Anglais de rythm'n blues formé dans
les années 70, Dr Feelgood, et pour
terminer, le groupe de rockabilly, les
Grease Rockers, qui avaient enflammé
la petite scène l'an passé. Elle sera
occupée cette année en alternance le
jeune Rennais Iwan B qui excelle dans
le rock celte et Killer Komanski, rock
électro.
La Semaine
du Pays Basques du 16/04/11 - Jenifer - Gare du Midi
à Biarritz
Jenifer… Un spectacle
« tout éclat ! »
Très jeune, la belle
Jenifer est bercée par les chansons
de Stevie Wonder, James Brown, les Beatles
et son idole Janis Joplin dont elle
aurait aimé posséder la voix. Avril
2011, c’est le départ d’une longue tournée
de presque un an. La talentueuse artiste
s’arrêtera dans notre belle ville de
Biarritz le 27 avril à 20h à la Gare
du Midi. Ce sera l’aventure d’un formidable
spectacle doté d’un magnifique décor
et de remarquables réorchestrations
de son grand répertoire. Pour la première
fois, la chanteuse a fait appel à la
compétence scénographique de Cyril Houplain.
C’est le concert unique d’une Jenifer
phénoménale, qui groove et qui balance
! Elle met le feu et ça donne envie
d’être l’observateur de sa performance
sur scène. Ambiance qui met en valeur
son talent, passant du doux au dynamisme,
avec cette voix exquise qui fait respirer
les textes à la fois vifs et ludiques.
D’une emprise étonnante, Jen offrira
des instants musicaux exceptionnels.
« Appelle-moi Jen », son dernier opus,
stylé et branché, est le meilleur de
la pop française du moment. Et comme
elle le dit : « mon existence… c’est
une belle aventure que je vis. J’ai
l’étonnement de vivre plusieurs vies
à la fois. ». Bon, elle l’a promis,
son spectacle sera « tout éclat ! ».
Nous, on veut la croire !
La Tribune de Genève du 18/04/11 - Jenifer
: «Pour
la première fois, j’ai été blessée par ce qu’on
a dit de moi…»
Salle des fêtes de Thônex
| La belle Niçoise sera mercredi à Genève
avec une tournée qui se veut gaie. Une
occasion de revenir sur les critiques.
Elle est toute guillerette
au téléphone. Jenifer était à Nice lorsqu’elle
a répondu à son portable. Au milieu
des bouchons. Elle vient de commencer
sa tournée dans le sud de la France
et, pour l’instant, ses fans répondent
présent. «Je suis vraiment contente,
ça a démarré fort et ça monte en puissance»,
s’enthousiasme-t-elle. « Le concert est
vraiment très gai, on s’amuse vraiment
sur scène. Les spectateurs ressortent
tous avec la patate ! »
L’artillerie lourde
Sur la route, Jenifer
a retrouvé le sourire et un semblant
de sérénité. Car les derniers mois ont
été plutôt pénibles pour elle. Pour
la première fois, depuis sa victoire
à la Star Academy en 2002, la presse
française l’a prise pour cible. Elle
qui a souvent été citée en exemple dans
la liste des «héros» de la télé-réalité.
Elle dont on louait la beauté et la
simplicité. La Niçoise a eu droit à
un véritable traitement de choc. On
a rangé son dernier album, Appelle-moi
Jen, au rayon des bides, on a tenté
de l’opposer à Nolwenn Leroy, on a aussi
remis en cause son NRJ Music Awards,
catégorie artiste féminine francophone,
reçu en janvier dernier à Cannes. Les
médias ont sorti l’artillerie lourde.
«J’ai été vraiment blessée par ce qu’on
a dit de moi», confie Jenifer. «Parce
que ces attaques étaient à la fois méchantes
et gratuites. Sur le coup, ça a été
dur à vivre! Aujourd’hui, j’arrive à
prendre du recul avec tout ça…»
«Fière de cet album»
Jenifer ne se voile pas
la face: son disque ne marche pas aussi
bien que les autres. On est même très
loin des chiffres de vente de ses précédents
albums: 1 million d’exemplaires pour
Jenifer en 2002, 310 000 pour Lunatique
en 2007. «Mais Appelle-moi Jen est quand
même disque d’or en France (ndlr: plus
de 50 000 copies vendues)», souligne-t-elle.
«Ce n’est donc pas l’échec qu’on veut
bien décrire. Moi, en tout cas, je suis
fière de cet album et d’avoir pris ce
risque-là.» En optant pour un son résolument
electro, au risque de désarçonner certains
de ses fans, la Niçoise n’a en effet
pas choisi la facilité. Mais elle revendique
ses choix. Les couleurs qu’elle a données
à sa carrière.
«En dix ans, je suis
restée fidèle à mes valeurs», explique-t-elle.
«Lorsque j’ai remporté la Star Academy,
je ne savais pas très bien où j’en étais.
Il y a eu un tel battage autour de ça!
Mais j’ai toujours choisi ce que je
voulais faire.» Pop, rock ou acoustique,
la princesse s’est alors laissé guider
par ses goûts. Par ses humeurs. Par
ses envies. «J’ai aussi grandi et, au
fil des années, je me suis trouvée!»
ajoute-t-elle. «Heureusement, sinon
je me serais vite essoufflée…»
A 28 ans, Jenifer a encore
d’autres pistes à explorer. En 2009,
elle avait ainsi fait ses premiers pas
sur les planches. En interprétant –
pendant deux mois au Théâtre Michel
– Les monologues du vagin d’Eve Ensler
aux côtés d’Andréa Ferréol. Cela a-t-il
suscité une vocation? Peut-être. «Mais
j’aime la musique, j’aime en faire et,
même aujourd’hui, je continue à apprendre»,
plaide-t-elle. Cette année, la leçon
a porté sur son aptitude à encaisser
les coups. Mission réussie !
Nice Matin du 15/04/11
- "Si je suis
là encore c'est que j'aime vraiment la musique"
Journal de
Mateo du 13/04/11 - Appel moi Jen
Une jupe noire à paillette,
avec des anneaux lumineux, c'est ainsi que Jenifer
fait son entrée dans le zénith pour nous présenter
son dernier album Appel moi Jen. Une scène très
colorée, une ambiance boîte de nuit un peu disco,
des jeux de lumières, une barre de Pool Dance...
C'est une Jenifer
mature, changer, belle, talentueuse que l'on retrouve
avec ces cinq musiciens et musiciennes. Elle nous
fait le plaisir également de reprendre de manière
réinstrumentalisé plusieurs tubes de ces anciens
albums. Le public est large, cela va de la petite
fille à la grand-mère, est bizarrement beaucoup
de personnes de la communauté gay, Jenifer peut
être une nouvelle icone ? :)
On rappelle qu'elle
a gagné le Nrj Music Award de la meilleure artiste
francophone face à des artistes comme Mylène Farmer.
Malgrés les critiques
pour son dernier album, elle se defend sur scène,
assure le show et reste proche de son public qui
la suit et qui lui ait fidèle. La force de Jenifer
est de se renouveler sans avoir peur de surprendre,
de changer de style, c'est cela être une artiste
et c'est pour cela qu'on l'aime !
Midi Libre du 09/04/11 - "Fière de
cet album"
Le virage électro-pop
de “Appelle-moi Jen” est un échec commercial.
Blessée, la chanteuse veut prouver sur
scène la sincérité de ses choix.
Qu’est-ce qui a motivé
le virage électro-pop de “Appelle-moi
Jen” ?
Après Lunatique, je ne
savais pas où j’allais musicalement.
C’est le théâtre, quand j’ai joué dans
Les Monologues du vagin, qui a relancé
mon envie de monter sur scène. Je suis
alors entrée en studio avec la volonté
d’un son plus électronique, plus rock,
plus dansant. Je me suis entourée de
Pierrick Denin et Pierre Guimard et
j’ai joué au petit chef d’orchestre
avec cette équipe que j’ai eu la chance
d’avoir autour de moi.
Du premier au quatrième
album, vos univers musicaux sont très
différents. Comment trouvez-vous une
cohérence sur scène ?
Je tente de faire redécouvrir
les titres anciens en les revisitant,
en les étirant, avec une orientation
pop ou rock. Chacun de mes albums a
correspondu à une humeur et à un âge.
La couleur variétés de mes débuts, je
l’ai voulue. Puis, j’ai appris au fil
des tournées et des rencontres. J’ai
toujours été très lucide sur ce que
j’étais capable de produire. J’ai besoin
de m’éclater et de ne pas fonctionner
mécaniquement. C’est pour ça que je
propose des sons différents, quitte
à prendre un risque. Je ne suis pas
une chanteuse qui ment ou qui s’adapte
aux goûts des radios.
Au risque de perdre
quelques fans en cours de route ?
Je suis fière de la fidélité
de ceux qui me suivent depuis dix ans.
Mais j’ai mal vécu le côté “phénomène
de foire” et la surmédiatisation. J'assume
Star Academy, j’en ai retiré beaucoup
de bonheur. Mais la plupart des gens
ne venaient voir sur scène que la fille
de la télé. Si ces personnes ne sont
plus là, tant mieux. Je préfère intéresser
un public motivé par ma musique et non
par un personnage du petit écran.
Mais l’album n’a pas
bien marché...
C’est un fait, le démarrage
fut difficile. Mais il a eu d’excellentes
critiques et le premier “single” est
disque d’or. Je suis surtout heureuse
de défendre cet album que je revendique
haut et fort. Les paroles sont plus
noires et moins sucrées, mais c’est
moi. J’ai besoin de ressentir ce que
je chante et j’aime me retrouver sur
scène au plus profond de moi-même. J’ai
pris un risque et je suis fière d’avoir
vendu ce que j’ai vendu.
On a parlé de flop
de l’année 2010 !
C’est vache. Certains
ont parlé de flop fin 2010, alors que
l’album n’est sorti que le 29 novembre.
Je préfère essayer d’en sourire aujourd’hui,
mais ça m’a beaucoup blessée. Je me
suis vraiment sentie touchée, pour la
première fois. Heureusement, les bonnes
critiques m’encouragent à poursuivre.
Si l’album était à refaire, je referais
le même.
Recueilli par ERIC DELHAYE
La Depeche du 07/04/11 - "Elle veut
qu'on l'appelle Jen" au Bikini
A 28 ans, la chanteuse
Jenifer, ex-diplômée de la Star Academy,
entame près de Toulouse la tournée de
son quatrième album sorti l'automne
dernier, « Appelle-la Jen ». Coup d'envoi
au Bikini, ce soir, avec un concert
« conceptuel ».
Vous connaissiez Toulouse
?
Oui, c'est une très belle
ville. Je suis venue ici avec les Enfoirés,
pour les Restos du Cœur, pendant une
dizaine de jours. On a joué au Zénith.
J'ai eu la chance de pouvoir découvrir
la ville et me balader. Ce qui me plaît
le plus ici surtout, ce sont les friperies
et la vieille ville ! Et certains magasins
vintage… J'ai aussi déjeuné dans une
brasserie sur une petite place avec
des arcades… Je n'ai que des bons souvenirs
ici ! ça bouge ! C'est jeune. Et il
y a de bonnes ondes.
Que pensez-vous du
public toulousain ?
Les Toulousains ont la
pêche… Les gens ont un truc, ils sont
euphoriques mais pas trop. Avec mon
équipe, nous sommes toujours contents
quand nous avons une date à Toulouse.
Ce concert, c'est
la première date de votre tournée ?
La première grosse date,
oui. La tournée va durer environ un
an et demi.
Vous interprétez dans
votre concert votre dernier album. Vous
pouvez-nous le décrire ?
J'ai voulu proposer quelque
chose de différent, faire de la musique
en cherchant de nouvelles sonorités.
J'essaie de prendre des
risques, je suis dans la recherche et
la création. Et quand j'enregistre,
je pense souvent « scène ». Là, j'ai
surtout électronisé le son. On m'avait
avertie que je risquais de ne pas connaître
un succès immédiat, et effectivement
cet album a mis du temps à démarrer…
Mais je suis super contente, nous sommes
Disque d'or au bout de deux mois, c'est
génial.
Le clip de l'un des
titres de votre album, « L'envers du
paradis », vient de sortir…
Oui. A la base, je me
suis inspirée d'une scène de « Virgin
Suicides », le film de Sofia Coppola.
Un ami a pris en charge la réalisation.
Il dit qu'il s'agit d'un « clip-beauté
» (rires) ! Je ne sais pas si c'est
un clip-beauté, mais en tout cas j'en
suis fière.
J'aime particulièrement
la chanson, c'est une balade qui a été
écrite par un auteur que j'adore, une
des plus belles rencontres de ma carrière.
Des projets ?
Je reçois des propositions
de théâtre, de cinéma… Ça m'intéresse.
Je n'ai pas encore osé, par peur des
critiques. Mais je veux surtout faire
quelque chose que je puisse assumer
à 100 %
Votre concert ressemblera
à quoi ?
Je n'aime pas que la
scène soit mécanique. Pour ce spectacle,
les jeux de lumière sont plus importants
qu'avant, mieux travaillés, assez particuliers.
Pour la première fois, j'ai un metteur
en scène. Il a scénarisé le concert.
C'est un spectacle conceptuel. Et qui
n'est pas scolaire. Mais je ne vous
en dis pas plus…
Dhnet.be
du 23/01/11 - “Le Belge est si poli
et élégant !”
Avant deux dates
de concert belges, Jenifer se pose et nous offre
un entretien pétillant où elle parle de tout ce
qui la passionne.
Le public la connaît
depuis dix ans et a un peu l’impression qu’elle
lui appartient. Jenifer vient de la télé-réalité
et elle le sait. Avec un réel talent, une réelle
ambition et une envie de bien s’entourer, elle a
réussi à se défaire de l’étiquette real-TV. Dans
une loge du mythique Forest National, elle nous
reçoit tout de noir vêtue. Dans l’ordre, c’est sa
silhouette parfaite, son beau sourire et son investissement
à chaque question qui étonnent.
Je danse, ton nouveau
single, parle d’une rupture. Quelle est ta première
pensée après une rupture ?
“Tu attaques direct,
toi ! (sourire) Je ne suis pas très bien. Je n’ai
pas UNE pensée en particulier. C’est juste le moment
où je ne me sens pas le mieux…”
Ton album, sorti fin
novembre, est le quatrième de ta discographie. Que
représente le chiffre 4 ?
“Écoute, je suis
contente d’en être au chiffre 4 vu la chute monumentale
du disque. J’en suis vraiment contente d’en être
là. L’accueil des gens est, en plus, touchant, très
positif et encourageant.”
Si tes 4 albums étaient
des enfants, comment les décrirais-tu ?
“Mes albums sont
faits en fonction d’un certain âge, d’une période
et d’une humeur. De là à les définir comme étant
des enfants, non. C’est une nouvelle expérience
à chaque fois. Au début, ce sont des nouveau-nés,
oui. Comme pour un enfant, on choisit avec qui le
faire (rire). Après la création, je livre mon disque
à quelqu’un… Un bébé, je ne le livre pas ! (rire)”
Coco Royal, un auteur
belge, a écrit pour toi sur Appelle-moi Jen. Qu’évoque
pour toi la Belgique ?
“Oh là là, la Belgique…
C’est… beaucoup de très beaux souvenirs. Je reviens
d’ailleurs les 5 et 6 mai chez vous. Les dates sont
tombées. Et j’en suis vraiment très contente. J’ai
vécu chez vous, par le passé, des moments spéciaux.
Les Belges sont généreux et pleins d’effervescence.”
Les Français vont être
jaloux !
“Ils sont chauds
aussi. Mais ici, vous l’êtes encore plus. Plus on
monte dans le Nord, plus c’est chaud. Et c’est une
fille du Sud qui vous le dit. Le Belge est gentil,
accueillant, plus poli et élégant. Sans oublier
sa grande générosité.”
Pour cette sortie d’album,
ton équipe a créé un profil Facebook te concernant.
Que penses-tu de ce réseau social ?
“C’est moi qui
ai voulu être sur Facebook. Beaucoup de filles commençaient
à se faire passer pour moi dessus… Et c’est arrivé
à mes oreilles. J’avais envie de poster mes humeurs
quotidiennes. J’aime prendre des photos aussi et
les poster. J’aime entretenir le lien avec les gens
qui me suivent. C’est quand même énorme, Facebook
!”
Que rapportes-tu en général
de tes vacances à l’étranger ?
“Au moins une boîte.
J’adore les petites boîtes pour petites choses.
J’aime les marchés et y chercher de l’encens, une
odeur, un thé ou une épice que je vais aimer et
typique du pays que je visite.”
Au point de vue
de la nourriture, tu es difficile ?
“(Du tac au tac)
Pas du tout ! Je suis une très bonne vivante et
j’aime tout. Malgré mon poids, on m’appelle “Le
Ventre”. Je brûle vite les calories, je fais enrager
plus d’une copine ! J’aime beaucoup les choses grasses
: les lasagnes, les fast-foods,… Je cuisine aussi.
À la Star Ac’, ils avaient d’ailleurs fait venir
un diététicien et je n’étais pas arrivée à suivre
le régime qu’ils me proposaient (sourire). Petite,
j’ai souffert de ma maigreur. Plus on pense à perdre
du poids, plus on grossit, je pense…”
Justement, à quoi ressemble
ton carnet de cuisine ? On y retrouve ton écriture
ou c’est un beau livre écrit par une chef ou une
diététicienne ?
“Je n'ai pas vraiment
de livre, j'ai un carnet de rappels. Ce sont des
recettes de famille qui s'y trouvent. Et sinon,
je vais regarder sur internet. J'aime bien innover
sur les sauces, le poisson... Les choses avec énormément
de saveur m'attirent le plus. J'adore les cannellonis
au brocciu, c'est un plat corse (ndlr : avec ce
fromage qui est le plus célèbre du pays).”
Côté musique, quelle
star provoque en toi des pics de chaleur ?
“Prince ! Ouf et
Mathieu Chedid (M). Sur scène, il est super. J’adore.
Bowie, je ne l’ai jamais vu et pourtant j’adorerais.
Et Lady Gaga en concert aussi, ça doit être top
!”
Quelle est la technique
de drague la plus foireuse selon toi ?
“Oh mon Dieu… Le
“Que tu es charmante !” C’est lourd. Ou bien le
“On se connaît ?”. Le mec trop insistant qui te
sort aussi le fameux “T’as de beaux yeux !”… L’évidence
du pseudo-charmeur de base, tu vois ?”
Tu auras bientôt 30 ans.
Ça t’inspire quoi ?
“Beurk, j’ai pas
envie… J’ai souvent l’impression d’être plus vieille,
j’ai vécu tellement de vies depuis la Star Academy.
Mais en même temps, je me sens encore tellement
jeune. J’ai l’instinct et le feeling pour avancer
sans penser au chiffre. Mais ça va me faire bizarre,
ce jour-là… On peut revenir à ta question sur les
albums-enfants ? Ça m’intrigue… (rire).”
Interview >
Luigi Lattuca
Dhnet.be
du 23/01/11 - "Elle est trop
accro aux chaussures"
Sandra, une des musiciennes de Jenifer, nous parle d’elle avec humour et tendresse.
Sandra Darlon, une jolie trentenaire de Beyrouth, travaille avec
Jenifer depuis le single Tourner ma page. Le feeling est bien passé et
la guitariste revient pour les nouveaux morceaux de l’album Appelle-moi
Jen. La force tranquille, Sandra. Sans se prendre la tête, elle s’assied
de manière décontractée pour évoquer la personnalité de l’artiste avec
laquelle une véritable complicité s’est installée. Mais aussi la future
tournée (dont elle fera partie) qui est très attendue…
Décrivez-nous Jenifer en trois mots.
“C’est quelqu’un de généreux, qui est à l’écoute et fidèle en amitié.”
Qu’est-ce qui la passionne le plus ?
“Je vais dire la musique. Sa famille aussi. Ah, et les chaussures bien évidemment.”
Quel est son plat préféré ?
“Les pâtes au brocciu. Oh, je ne sais pas le prononcer (rire).”
(NdlR : Jenifer est morte de rire, elle s’y prend, en effet, à 36
reprises pour expliquer le plat.)
Quels sont ses derniers coups de cœur musicaux ?
“Adam Kesher, Dailywood, des trucs qu’elle m’a fait écouter chez
elle. En mangeant quoi ? Un plat de pâtes (rire). Et c’est vrai, en
plus.”
On vous croit ! À quel personnage de Disney vous fait-elle penser ?
“Hum (petit rire). Raiponce. Ouais, le dernier de Disney, Raiponce.
Elle a un rêve et elle se bat au nom de celui-ci. Quand Jenifer a un
but, elle y va. Elle me fait aussi penser à la petite sirène. (Elle
regarde le manager.) Pocahontas aussi, non (rire).”
Selon vous, son plus gros défaut est... ?
“Les chaussures (éclat de rire). C’est clair et net. Elle est
beaucoup trop axée dessus. Mais c’est un accessoire important. C’est
comme un sac. Elle le décrit comme ça et moi aussi. Important pour la
féminité. Et puis, la mode, ça fait partie de notre métier.”
Imaginez-vous productrice de films. Quel genre de rôle lui confieriez-vous ?
“Une mère de famille qui se bat pour une juste cause ou un truc comme ça. J’aimerais bien un rôle fort.”
Aujourd’hui, quels souvenirs garde-t-elle de la Star Academy ?
“Ça fait juste partie de son cursus et son CV de musicienne.”
Son film culte ?
“Oh ça, je ne sais pas. En revanche, côté séries, elle apprécie beaucoup Desperate Housewives.”
Qu’est-ce qui lui hérisse le plus le poil ?
“L’intolérance.”
Pour finir, vous n’avez pas un tout petit scoop à nous livrer sur sa future longue tournée?
“Je pense que ça va être explosif. En studio, elle pense toujours à
la tournée pour son public. Ça va être très coloré et pétillant. Je n’en
dis pas plus.”
Jenifer et Sandra se donnent le la avant la tournée 2011.
L'Avenir du 04/01/11
- Un virage électro pour Jenifer
Jenifer prend un
virage électro avec son 4 e album «Appelle-moi Jen».
Dix ans après ses débuts, elle assume tout et se
dit fière de son parcours.
Je nifer est heureuse
et ça s'entend sur Appelez-moi Jen, son 4e album
lumineux et dansant.
Bonjour, vous allez
bien?
Super bien merci.
Parce que sur votre
album, on vous sent particulièrement en forme.
Oui, je suis plutôt
heureuse, c'est vrai.
Vous aviez dit
dans une interview que pour cet album, vous ne vouliez
pas parler d'amour. C'est raté...
Ca parle quand
même beaucoup d'amour, effectivement. Mais je l'ai
abordé différemment. J'ai craqué sur des textes
qui tournent autour de l'amour et je les ai interprétés
à ma façon. Ce sont vraiment des textes qui m'ont
touchée et qui me parlaient. Après, peu importe
si ça parlait d'amour. Parce que, finalement au
fond de moi, j'en avais envie.
Jen, est-ce que
c'est vous, ou est-ce une sorte d'avatar, de personnageun
peu déluré?
C'est un personnage,
mais qui est très proche de moi. Ça fait partie
de mon caractère, je peux être fêtarde ou très casanière,
il y a des périodes comme ça. Mais j'aime bien sortir,
passer du temps avec mes amis.
Et vous leur mitonnez
de bons petits plats?
Exactement! J'aime
bien recevoir mes amis à la maison. J'y tiens.
Et vous leur faites
quoi?
Je cuisine de tout,
de la cuisine méditerranéenne surtout, des plats
épicés, thaïs, j'aime beaucoup cuisiner au wok et
en général, j'aime ce qui a beaucoup de saveurs.
Sur chaque album,
vous changez complètement d'équipe, pourquoi?
J'aime bien découvrir
d'autres choses, j'aime apprendre des gens. Si j'ai
choisi une nouvelle équipe, c'est parce que je savais
qu'ils allaient m'emmener ailleurs. Et j'ai appris
énormément.
Vous êtes partie
en équipe pour écrire cet album en Corse. Comment
ça s'est passé?
Je trouvais que
c'était une bonne façon de réunir des gens sur lesquels
j'avais flashé, comme Coco royal qui est de chez
vous (le projet d'Antoine Chance, le fils de Philippe
Geluck, NDLR). J'en suis ressortie la plus heureuse
parce qu'il y avait une bonne ambiance, j'étais
dans le vif du sujet, j'ai participé à toutes les
étapes et je suis super fière de cet album. Et puis,
c'étaient vraiment de belles rencontres.
La prochaine étape,
c'est la tournée...
Oui, je prépare
mon spectacle avec Cyril Houplain, qui a travaillé
avec Matthieu Chédid. Je suis très fière de cette
collaboration, c'est un garçon qui déborde d'idées.
Il a travaillé pour Le soldat rose, il a fait des
encore d'autres choses extraordinaires et je pense
qu'il va encore m'amener ailleurs. On va faire un
vrai spectacle. Je suis à fond là-dedans pour le
moment.
Comme pour M, verra-t-on
alors une sorte d'univers théâtralisé avec un personnage?
Il y a un peu de
ça, oui. C'est un personnage, mais très inspiré
de la fille que je suis. On aura des costumes. Je
n'ai jamais vraiment eu de costumes très sophistiqués.
Même mes musiciens seront très investis dans le
spectacle, il y aura des rôles, de l'interprétation.
J'ai vraiment hâte.
Quand vous vous
revoyez dix ans en arrière, gagner la Star Ac, ça
donne un peu le vertige?
Je suis surprise
chaque jour de voir la réaction des gens, de me
dire que c'est mon 4 e album. C'est beau quoi...
Je suis fière du parcours que j'ai. Je suis une
fille qui fonctionne au feeling et qui assume tout.
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